- Éditeur SNK Playmore
- Développeur SNK Playmore
- Sortie initiale Juin 2005
- Genre Combat
Ami joueur, si tu as une voix aussi éraillée que celle de Patrick Bruel et le menton imberbe, c'est que tu n'as probablement pas l'âge de connaître les King Of Fighters. Ayant fait les beaux jours de la Neo Geo et de la Saturn, cette série nous revient aujourd'hui avec une 3D toute neuve et un contenu... Qu'est ce qu'il vaut ce contenu, justement ? Est ce qu'une référence du siècle dernier peut encore prétendre sortir de son placard et concurrencer les champions actuels dopés jusqu'aux yeux ? Allez, en route pour le test.
Attention : c'est pas parce qu'on a un look ridicule qu'on sait pas se battre !
Les plus courtes ne sont pas forcément les meilleures
Débutant, passe ton chemin
Quoi de plus excitant que deux femmes qui se battent?
Vieux briscard, ne t'énerve pas
"Alors, qui c'est qui fait la plus grosse boule d'énergie ?"
Qu'est ce qu'elle a ma gueule ?
Un combat dans une église... On ne respecte plus rien ma brave dame !
- Un gameplay exigeant
- Quelques effets graphiques réussis
- Un gameplay trop exigeant ?
- Un manque flagrant de charisme et de personnalité
- Une réalisation juste correcte
- Les scénaristes sont en grève ?
- La traduction passée à la trappe
En définitive, KOF – Maximum Impact est un titre qui dispose de sérieux arguments sur le plan du gameplay grâce à une technique exigeante qui tient la route, mais c'est paradoxalement cet élitisme même qui restreint son public potentiel. Pas sûr qu'avec une réalisation aussi moyenne et une telle perte de personnalité avec le passage à la 3D, les novices aient envie de fournir des efforts insurmontables quand une concurrence accessible leur fait des ronds de jambe charmeurs. Le jeu s'adresse donc davantage aux vieux de la vieille, ces fans de la première heure qui lui accorderont une poignée d'heures, histoire d'épuiser le mode story, de collectionner quelques costumes inutiles, et de boucler une liste de missions assez intéressantes (effectuer un combo de 10 coups, enchaîner deux contre-attaques, etc.) tout en excusant le peu d'originalité d'une licence qui se repose un tantinet sur ses lauriers. Des lauriers déjà bien âbimés, depuis le temps.