- Éditeur GMX Media
- Développeur Artematica
- Sortie initiale 29 juil. 2005
- Genre Aventure
Inspiré de la BD éponyme, Martin Mystère, le jeu, a récemment fait son apparition dans les bacs. Le succès plutôt inattendu de Runaway a remis le point'n'click au goût du jour, et le genre accueille ainsi une nouvelle aventure mettant en scène le célèbre "détective de l'impossible" et son fidèle acolyte Java. Les amateurs (du genre comme de l'oeuvre) apprécieront l'attention, mais, face au vénéré Myst V et à l'arrivée prochaine de Runaway 2, l'investissement vaut-il vraiment le coup ?
On retrouve le Martin de la BD, doté pour l'occasion d'un humour omniprésent plutôt réussi.
On nous aurait menti ?
Pitch : en-cas brioché aux pépites de chocolat
Ce cher Pr. Eulemberg ne vivait pas dans un cabanon.
Une prise en main pas si évidente que ça
Bon, pas d'action possible sur les enveloppes. Mhhh, on dirait qu'il y a quelque chose dessous...
Martin fait du bricolage
Environ la moitié des objets de l'inventaire restera inutile jusqu'à la fin. Ceci dit, certains sont amusants.
Ahreu...
Quelques courtes scènes cinématiques ponctuent l'aventure.
Dernier tour d'horizon
La carte est accessible à tout moment, et c'est d'ailleurs très pratique.
- La licence bien choisie et bien retranscrite
- Les décors variés et agréables
- L'humour
- Les multiples clins d'œil (au développeur, à l'auteur de BD, etc) qui parsèment le jeu
- L'originalité du livret, présenté comme un journal
- L'ergonomie, soit changeante, soit simplement mauvaise
- Certains blocages injustifiés
- Les textes horriblement mal traduits (heureusement, ce ne sont souvent "que" des fautes d'orthographe ou de grammaire)
- La réalisation obsolète
Cette seconde adaptation du développeur Artematica (après Druuna en 2001) fait pâle figure. Un point'n'click qui, certes, peut revendiquer de jolis décors, un humour fort sympathique et un scénario dans la lignée de l'oeuvre originale (bien que beaucoup moins dense) ; mais désolé les amis, il s'agit d'un jeu, d'un truc interactif quoi, pas d'une BD. Le tableau est gâché par une ergonomie aléatoire et des blocages aussi injustifiés que frustrants ; sans quoi le jeu serait très agréable, dommage. Une progression laborieuse qui n'aide pas à pardonner les nombreux autres défauts, moins gênants. Un conseil : découvrez plutôt la licence en lisant quelques bandes dessinées, et jouez à Myst V ou attendez Runaway 2 (plus proche de l'univers d'Alfredo Castelli que ne l'est la saga de Cyan). Un titre presque moyen, en deçà des autres productions éditées par Nobilis, et qui justifie donc un peu moins sa trentaine d'euros.