- Éditeur Electronic Arts
- Sortie initiale 22 sept. 2005
- Genre Arcade
Un nouvel épisode de Burnout, on l'entend venir au coin de la rue. Celui-ci, sous-titré Revenge, divise les joueurs en deux catégories : ceux qui l'acclament et ceux qui prétendent que c'était mieux avant. On essaie de clarifier les choses afin de mieux savoir comment choisir son camp.
La vie est un long crash tranquille
Once again
Généalogie d’un gameplay
Trois hommes et un crash
Le deuxième volet de Burnout, sous-titré Point of Impact, introduisait le principe de "quitte ou double" dans le gameplay, en rendant possible la démultiplication de "burnouts" au fur et à mesure de leur dépense. Ainsi, en employant le boost la jauge se remplissait plutôt que de descendre pour peu que le joueur continue sa prise de risque, ouvrant la voie à des combos de burnouts. Toutefois le moindre crash coupait net cette progression, de même que si le joueur relâchait son boost, auquel cas il perdait tout. Cette orientation, axée sur le courage du conducteur, contribua à donner une saveur particulière à cet épisode, très original.
Burnout Takedown fut probablement le plus gros choc de la série, qui contraria définitivement une partie des joueurs et fit le plus grand bonheur des autres. Avec la possibilité d'expulser les concurrents dans le décor, le jeu de course se dirigea alors vers le jeu de combat, puisque les "takedowns" étaient la meilleure solution pour remplir sa jauge de boost. Le ralenti lors des crashs durant lesquels le véhicule restait manipulable afin de produire des "takedowns aftertouchs" permit de mieux faire passer la perte de rythme que les accidents occasionnent. Un jeu encore plus arcade, plus violent, le rachat de la licence par Electronic Arts n'étant pas pour rien dans l'affaire.
La revanche de Burnout
Le crash du samedi soir
Dérapage
L'étrange noël de monsieur Crash
Crash-taste
Le crash est dans le pré
Plein les yeux
Crash au dessus d'un nid de coucous
- la sensation de vitesse
- le mode road rage, toujours
- le mode crash amélioré
- le level design des courses
- le crashbreaker durant les courses
- le mode panique dans le trafic
- une moins grande claque que Burnout 3?
- l'omniprésence de la musique EA
Les mécontents ont tort : plutôt que de nous servir une resucée des Burnout précédents, on expérimente une variation, et même plutôt légère, à partir d'un concept : la destruction à 300 km/h. Chacun des épisodes est différent, même si la part de répétition est présente. Pour ceux qui prétendront que c'est toujours la même chose, on leur rétorquera que ce n'est pas exactement le cas. Et lorsqu'on vous proposera une partie de Burnout vous répondrez : "D'accord, lequel ?".