- Éditeur Eidos Interactive
- Développeur SquareSoft
- Sortie initiale 27 oct. 1999
- Genre Rôle
Après un succès phénoménal sur Playstation, succès justifié au demeurant, voilà que le dernier chef d'œuvre de SquareSoft débarque sur nos chers PC. On se souvient de l'adaptation pas très réussie du volet précédent, avec ses graphismes immondes, ses musiques MIDI et ses scènes cinématiques ultra-pixellisées… FF8 nous gratifie-t-il des mêmes bourdes? Oui et non...
Premier briefing
Un peu d'histoire...
Un rêve curieux
Adaptation pas top...
Perdue dans l'espace?
En revanche...
Un combat parmi tant d'autres
Maniabilité.
Une île perdue dans l'océan
L'histoire.
Laguna drague
Lourdeurs.
L'attaque du train
Combats.
Toujours l'attaque du train
Richesse.
Un boss facile, si on sait comment s'y prendre
Pas fouillis.
Toujours le même boss, dans le train
La magie.
Bouffe ça, toi
Bahamut dans toute sa splendeur
- L'aventure passionnante
- Moins niais que ses prédécesseurs
- Les vidéos
- Les effets visuels des magies
- Les lourdeurs à certains moments
- Les combats, lourds aussi
- Les graphismes trop souvent immondes
Un scénario prenant et fouillé, des personnages qui le sont tout autant, même s'ils sont un peu stéréotypés – notez que ça se sent nettement moins que dans le 7 – et niaiseux, des effets visuels impressionnants pour les sorts de combat lourds (et pour les sorts en général aussi, d'ailleurs), on se demande d'ailleurs comment ils ont pu créer des effets aussi sublimes avec un moteur aussi pourri et en 640x480 (invariable), une bonne prise en main (malgré les quelques défauts évoqués plus haut), et surtout une durée de vie accrue. Que vous soyez néophyte ou grand amateur des Final Fantasy, ce 8e volet ne pourra que vous plaire, si vous savez faire abstraction de ses défauts graphiques qui, somme toute, ne dégradent pas l'excellente facture du gameplay proprement dit. L'histoire vaguement plus adulte que les précédents volets séduira plus de gens, ces mêmes gens qui, auparavant rebutées par la totale niaiserie des intrigues, avaient décidé d'éviter la série de Final Fantasy, ce qui peut se comprendre compte tenu de la naïveté bien orientale et bien lourde des précédents volets. FF8 reste un jeu très prenant, à la durée de vie béton (50 heures au bas mot), et si la linéarité apparente de l'aventure et le côté souvent ultra répétitif des combats peut gêner, l'aventure est trop belle pour passer à côté.