- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Origin Systems
- Sortie initiale Nov. 1999
- Genre Rôle
Dernier épisode d'une série existant depuis 20 ans, conclusion d'une trilogie de trilogies considérée comme l'une des plus importantes séries des jeux micros, dernière pierre du gigantesque édifice des Ultimas, Ultima 9: Ascension ressemble plus à une pierre tombale qu'à autre chose. Où sont passées toutes les promesses de Richard Garriott après le demi-succès d'Ultima 8? Les questions sont nombreuses et les réponses savamment dissimulées pour la plupart. Quoi qu'il en soit, pour la visite guidée dans les entrailles de ce jeu tant attendu, c'est par ici.
Un peu d'histoire.
Puis vint le Gardien.
Où est la suite?
Un apprentissage bien conçu.
J'interface, tu interfaces, il interface.
Il manque une case à l'Avatar.
Faisons un peu d'exercice.
Petit petit petit.
Un impact limité, mais présent.
Dernier aspect en rapport avec la gestion du personnage: le karma. Comme dans tant d'autres jeux, le lancement de chaque sort coûte un certain nombre de points de mana et donc plus vous avez de mana, plus vous pouvez lancer de sorts (logique). Comment se gagne la mana? Grâce au karma. Qu'est-ce que le karma? C'est en gros tout ce qui reste du principe des Vertus des précédents Ultimas. Si vous faites de bonnes actions, votre karma deviendra meilleur et vous gagnerez de la mana. Inversement si vous vous comportez en méchant monsieur pas beau, vous en perdrez. Simple, efficace, mais ça n'empêche que la gestion du personnage dans Ultima 9 est franchement légère. D'accord ce n'était pas tellement mieux dans Pagan, mais U9 était justement censé corriger les faiblesses de son prédecesseur, pas les reprendre en pire.
Abracadabra.
Et Ascension ?
La succession est difficile, la fin encore plus.
Quêtes et interactions.
Des NPCs noctambules.
Avatar au Pays des Merveilles.
Escargot buggé.
Jeu de patch-patch.
Il était une fois le jeu idéal.
L'art de couvrir ses traces.
- Environnement graphique et sonore.
- Quelques ("quelques") liens avec les précédents épisodes.
- Musiques toujours aussi bonnes.
- Prise en main relativement simple.
- Quelques ("quelques") bons moments dans le scénario.
- Scénario aussi linéaire... qu'une ligne droite.
- Tonnes d'incohérences avec les précédents épisodes.
- IA inexistante.
- Interaction (décor/NPCs) quasi-inexistante.
- Bugs & comportement d'Origin.
- Dernier épisode indigne de la série.
Est-ce que je regrette d'avoir joué à Ascension? Oui et non. Non car se balader dans Britannia est plutôt sympathique, oui car devoir attendre 3 mois pour pouvoir se balader, c'est un peu long et, balade exceptée, le jeu est vide, sans caractère, sans consistance, sans rien qui immerge le joueur dans l'histoire, ce qui était pourtant le point fort des précédents volets, Ultima 7 en tête. Jusqu'à présent Pagan était considéré comme l'épisode le moins réussi de la série, trop linéaire, trop simplifié, trop éloigné de l'esprit d'Ultima, mais Ultima 9 reprend tout ce qui était reproché à Pagan et le porte à la puissance 10, ajouté à un comportement impardonnable de la part d'Origin. Ultima 9 est à la fois le plus raté et le moins Ultima de la série. Quand on pense que c'est une série vieille de 20 ans qui se termine de cette manière, sacrifiée sur l'autel du marketing, du grand public et du nombre de ventes...
Je terminerai par une phrase de Lord British faite durant le développement d'Ultima 9: "Nous avons appris quelque chose [d'Ultima 8 et de Pacific Strike]. La qualité doit toujours avoir la priorité, même contre des raisons financières".