Est-il besoin de présenter les Chevaliers du Zodiaque, ces éphèbes en armures colorées incarnant les symboles helléniques mythologiques et combattant pour la déesse Athéna ? Non, la raison pour laquelle vous lisez ces lignes, c'est que vous savez bien de quoi il s'agit. Et vous vous dîtes : ne serait-il pas bon de pouvoir se projeter une dizaine d'années en arrière, de revivre les aventures de ces héros qui nous ont fait comprendre le vrai sens des signes astrologiques, bien loin des horoscopes d'Elisabeth Tessier ? N'avez-vous pas envie d'incarner ces combattants afin de lancer à votre tour des pluies de météores, des chaînes nébulaires ? Après tout, vous avez bien failli relire toute la série Dragon Ball après avoir joué à Budokaï (développé par Dimps, tout comme Saint Seiya) ; serait-il temps de remonter de la cave vos figurines des chevaliers d'or et d'en orner triomphalement votre bureau ?
Les attaques à distance de Shun sont très efficaces
Baston et poésie
Produit dérivatif
Des combos sont comptabilisés, mais il est difficile d'en accumuler plus qu'avec les enchaînements de base
As-tu déjà senti ton cosmos intérieur ?
Les bonus stages entre les temples n'ont ni queue ni tête
Mode Grand Pope
Un grand moment d'émotion: lorsque Athéna nous rappelle au combat
- Ikki du Phénix
- Shaka de la Vierge
- Le Grand Pope
- Seiyar le bien pensant
- Shun la gonzesse
- Aphrodite des Poissons, vraiment trop ridicule
A deux, on se surprend presque à s'amuser. Ce n'est pas tant le plaisir du combat lui-même qui entre en jeu, mais plutôt le système de jauge de cosmos qui permet de créer des situations très similaires à celui de l'anime. En effet, lorsque l'on bat l'adversaire sans déployer une attaque spéciale, ce dernier a la possibilité de se relever sous les encouragements d'Athéna en appuyant sur tous les boutons. Le coup spécial placé en fin de combat bloque cette possibilité. Afin d'accumuler de l'énergie pour utiliser son pouvoir spécial, la meilleure solution consiste à recevoir des coups en essayant de se protéger ;on se retrouve donc fréquemment dans la situation où l'on reste sur la défensive alors que l'adversaire n'a quasiment plus d'énergie. Comme dans le dessin animé, c'est lorsqu'ils sont en mauvaise posture que les chevaliers ont le plus de chance d'être victorieux. On se retrouve donc naturellement à créer des situations où l'on laisse le combattant adverse remonter la pente, comme si l'on mettait en scène le combat plutôt que de chercher à vaincre de la façon la plus simple. Au final les combats à deux joueurs, bien que limités par le faible nombre de coups et le manque d'équilibrage entre les prises, ont le mérite de ressembler à une scène des Chevaliers du Zodiaque. Peut-être même un peu trop, puisque aucun coup n'a été inventé, ce manque pesant cruellement sur le jeu. Après tout, ne s'agissait-il pas de combats intérieurs plus que d'action frénétique ?
Si les concepteurs ont oublié le gameplay, ils ont réussi le pari de la fidélité de l'adaptation. Il est dommage que conséquemment Saint Seiya ne s'adresse qu'aux plus mordus des fans.