- Éditeur Atari
- Développeur Monte Cristo Multimedia
- Sortie initiale Avr. 2005
- Genre God Sim
L'été, c'est la saison idéale pour faire des rencontres. Ca tombe bien : 7 Sins ne propose que ça. Rencontres avec des maîtresses dominatrices, des stars peu farouches, et même des hommes ! Autant d'expériences à priori plus exaltantes que votre flirt saisonnier consommé en vitesse au bal musette de Trifouillis-Les-Bains. Hélas, il y a des jeux qui se comportent comme certaines allumeuses : après un premier contact stimulant, on constate un écart décevant entre promesses et voeux exaucés.
Chouette endroit, mais il n'y a pas beaucoup de femmes. Pas grave : vous ne pouvez vous amuser qu'avec une à la fois.
Etre ou ne pas être un geek ?
Invitation à la débauche
Dans 7 sins, un homme peut piquer en douce du fric lors d'un tête à tête. L'inverse de la vraie vie: qui ne s'est jamais fait plumer au resto?
Le topo
Avouez que pour jouer sous la douche, une jolie blonde c'est quand même plus marrant que le canard en plastique de votre enfance!
La théorie de la bavette
Pourquoi les bourgeoises achèteraient des vêtements? Avec vous, elles passent leur temps à se déshabiller!
Devenez un fonctionnaire de la séduction
Au bout de 3 heures de jeu, on a tous, comme ce vigile, envie d'arranger la tête du héros à la ponceuse.
La pêche au péché, un sport risqué et ennuyeux à la longue
"Tu connais celle de la blonde qui se retrouve au lit avec un loser en slip kangourou?"
Le salace, ça lasse !
Pour séduire une femme, il faut se plier à ses lubies. Tant qu'elle ne vous demande pas d'écouter Pascal Obispo en boucle...
La paresse, péché mignon des développeurs ?
Non, ce n'est pas un parcours fléché belge, mais un mini-jeu pour voler de l'argent.
- Le mauvais goût
- L'humour souvent corrosif
- La tête de vainqueur du héros
- Le mauvais goût !
- Le simplisme des dialogues
- La répétitivité des mini-jeux
- La répétitivité de la drague
- Le déséquilibre constant jauges/péchés
- La morale douteuse même pas démontrée avec brio
- Pas assez d'ornithorynques !
C'est indéniable : 7 Sins se révèle plutôt fun et excitant pendant la première heure de jeu. Passé ce délai, chaque niveau semble calqué sur le précédent et si les décors changent, les mini-jeux, eux, demeurent identiques. Ainsi, accumuler les aventures finit par ennuyer, que ce soit au lit, dans une douche ou un sauna. Dommage que le titre pèche par sa répétitivité, car paradoxalement, les situations peuvent s'avérer agréablement variées, mêlant fantasmes communs et scènes burlesques : s'envoyer la jolie secrétaire sur la photocopieuse ou une cliente dans une cabine d'essayage, se faire donner la fessée en public, pratiquer l'amour entre hommes dans les toilettes du bureau... Autant de passages soulignant inéluctablement l'aspect racoleur du titre, qui place la luxure au premier plan. Quitte à reléguer les autres péchés au rang de faire-valoir, ce qui prouve bien l'hypocrisie de la démarche. Et quitte, aussi, à faire l'apologie de l'arrivisme, de l'intéressement, et de tout un tas d'autres vices répréhensibles (la maltraitance des lapins, par exemple !), confortablement drapés sous un voile humoristique. Condamnable ou pas, à vous de trancher. L'impertinence est la bienvenue quand elle est servie par des jeux de qualité. Ici, on peut douter de la sincérité du projet, plus opportuniste que constructif. Bref, l'expérience peut valoir le coup entre potes pendant cinq minutes si l'un de vous a trouvé le jeu sur son chemin ; autrement, n'investissez pas dans cette semi-arnaque et privilégiez les vraies relations. Surtout à ce prix là, il faudrait vraiment être une victime. Envoyez plutôt vos dons aux élevages d'ornithorynques ou offrez à tante Gisèle l'édition deluxe du Scrabble !