- Éditeur Activision
- Développeur Troika Games
- Sortie initiale 19 nov. 2004
- Genres Action, Rôle
Si vous êtes convaincu qu'un vampire se doit de ressembler aux créatures de Buffy, que votre super héros préféré s'appelle Blade et que vous avez vu Van Helsing aussi souvent que Titanic, nous ne pouvons rien faire pour vous. Si par contre vous êtes convaincu qu'Anne Rice a écrit une étude très sérieuse sur la culture vampirique et que le Dracula de Bram Stocker n'est qu'une tentative pour cacher la vérité aux yeux des humains, vous êtes fin prêt pour lire ce test. Approchez mortels, l'heure de l'ultime étreinte est enfin arrivée.
C'est comme ça que tout a commencé
Vampire, vous avez dit vampire ?
Evolution libre
C'est ce qu'on appelle avoir les crocs
JC Denton chez les vampires
Faudra prévenir les pompiers
Troika style
Au moins, Vampires fait de la pub...
La Source de bien des soucis
Le seul intérêt du Source Engine
Troika de malheur
La bonne blague du miroir qui réfléchit les cadavres...
- L'ambiance
- Les dialogues, surtout chez les Malkaviens
- L'humour très présent
- Beckett, Jeanette, Velvet et les autres
- Ils jouent à leurs jeux chez Troika ?
- Pas à la hauteur des attentes des joueurs
- C'est très petit, Los Angeles...
- La traduction, loin d'être parfaite
Par bien des points, Bloodlines déçoit et Troika énerve même le joueur le plus patient (un bug majeur dès l'écran de création du personnage, il fallait oser). Le potentiel est là, mais on a l'impression que Troika s'est concentré sur l'ambiance et l'univers (on croisera d'ailleurs l'une ou l'autre célébrité du jeu papier, dont l'une qui risque de faire hurler les puristes) et a raté l'immersion. Une ville de Los Angeles ridicule, la nuit continue (alors que la présence du soleil aurait pu apporter un peu plus de profondeur à l'existence du vampire) et divers autres détails (les miroirs notamment) rendent le jeu commun. Il n'en reste pas moins que les joueurs réussissant à passer outre les défauts et les trop nombreux bugs du jeu s'offriront une expérience qui changera beaucoup du classique elfe/nain/dragon mais qui laissera un arrière goût de pas fini. Un jeu en demi-teinte donc, à réserver aux fans mais à déconseiller à tous ceux ayant encore un tant soit peu de confiance en Troika et qui voudraient croire que les derniers ratés de la société étaient dû à l'éditeur.