Avec Myst IV – Revelation, nous voici donc de retour dans les contrées oniriques que nous connaissons bien depuis le premier épisode de la série créée en 1994 (eh oui, déjà dix ans) par les frères Miller Robin & Rand. De nouveau, vous aurez fort à faire pour démêler le drame familial opposant deux frères emprisonnés dans des "âges", en l'occurrence The Spire et Haven, qui sont en réalité de véritables mondes-prisons écrits par le père des deux énergumènes révoltés.
En territoire... bien connu
Si vous connaissez bien Myst, pas d'inquiètudes, vous retrouverez bien vite vos repères. OK, l'ambiance est inimitable et, en ces temps de grisaille automnale, il est fort agréable de (re)découvrir l'atmosphère envoûtante typique de Myst, un soft qui accuse déjà ses dix ans mais qui curieusement revient avec la régularité d'un pendule sur nos PC. Les habitués reconnaîtront sur-le-champ la patte des studios Cyan, tant au niveau du travail sur les décors qu'au niveau sonore.
L'album de famille
Où l'on est déjà perdu
Des visuels impressonnants mais des possibilités graphiques sous-exploitées
Ambiance zen & invité prestigieux
Alors tout ces ingrédients ça prend ? Oui, ça prend sans problème. Autrement dit, le soft plaira sans aucun doute à ceux qui ont suivi les aventures d'Atrus et de sa petite famille, à ceux qui retrouvent à chaque fois leur beau diaporama animé, avec une histoire cohérente, et des énigmes bien salées. Le hic, c'est que pour convaincre les autres, ceux qui n'ont guère l'habitude des myst-like, il aurait fallu un petit truc en plus. Les jolis décors de carte postale, les énigmes tordues suffisent-ils à faire de Myst 4 un indispensable ? Non, loin de là. Un bon moment pour toute la famille sûrement. Ceux qui voudraient quelque chose de plus audacieux ou de plus original pourront sans conteste se tourner vers In Memoriam.