- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Maxis
- Sortie initiale 14 janv. 2003
- Genre Gestion
Alors que les jeux de gestion se déclinent dans de multiples versions allant de la gestion de plage à celle d'un parc d'attraction et que Les Sims se vendent comme des petits pains, il aurait été malvenu d'oublier l'un des plus célèbre représentant de ce genre de jeu. Voici donc revenu Sim City, quatrième du nom.
Enfin ma statue dans la ville !
Qui veut être maire ?
Au commencement était la région
Voilà le premier écran du jeu, à vous de remplir les cases vides
Petite patate de mille habitants
De l’art de lire les cartes
Oui, la polution est un léger problème à résoudre
Si l'interface s'est globalement améliorée, les différents graphiques destinés à aider le joueur ne sont pas en reste. En plus de s'afficher sur une mini carte, les différentes données contenues dans ces graphiques sont maintenant représentées sur la ville elle-même. Il est ainsi beaucoup plus simple de s'apercevoir qu'une route est saturée ou de voir quels bâtiments représentent un grand risque d'incendie dans un quartier. Les nouveaux joueurs applaudiront également la représentation de la zone d'influence des bâtiments municipaux, même si on regrettera que le réglage de celle-ci se fasse trop souvent à la truelle, en déplaçant un curseur sans beaucoup de précision. Autre bémol, les messages de vos administrés comme ceux de vos conseillés restent visible même une fois lu, il faut donc les supprimer manuellement.
L’histoire sans fin
Hum, vous croyez que ça attire les touristes ?
- On joue enfin une région complète
- Les graphismes, toujours aussi réussis
- L'interface, bien mieux pensée que dans les épisodes précédents
- Le moteur graphique du jeu, qui demande beaucoup de puissance et qui présente encore quelques bugs
- L'agriculture, toujours aussi inutilisable
- Mais où est Godzilla ?
Terminons si vous le voulez bien avec le point qui fâche : SimCity 4 est gourmand. Tant que votre cité reste de taille moyenne et ne ressemble pas à Manhattan, le jeu se contentera d'un petit gigahertz pour fonctionner correctement. Au-delà, le moindre scrolling ou utilisation du zoom vous prendra quelques secondes pour réafficher la carte. Pire, le jeu se permets des incompatibilités avec les cartes ATI et avec l'antialiasing des Geforce. Globalement donc, le jeu demande une très bonne machine bien fournie en ram pour jouer dans des conditions idéales. Mais si vous possédez la configuration demandée, ce nouvel épisode de la série a parfaitement réussi à renouveler l'intérêt, tant pour les habitués que pour les nouveaux venus. Les petites modifications de gameplay et les nombreuses petites subtilités cachées dans le jeu devraient à nouveau happer le joueur et lui faire connaître le syndrome du « encore une heure puis j'arrête ».