- Éditeur Atari
- Développeur Digital Extremes
- Sortie initiale 4 oct. 2002
- Genre First Person Shooter
Il y a maintenant trois ans, les développeurs de Digital Extremes nous sortaient Unreal Tournament de leur chapeau alors que Quake III Arena pointait doucement mais sûrement le bout de son nez. A leur arrivée conjointe, une guerre se déclara et deux camps se formèrent, dans une ambiance électrique, chacun défendant son jeu et critiquant l'autre avec toute la ferveur qu'un homme puisse témoigner. Aujourd'hui, le marché du First Person Shooter “bête et méchant” – c'est à dire n'aspirant pas à une vocation de jeu d'infiltration ou de contre-terrorisme – se trouve bien pauvre. C'est donc à point nommé qu'Unreal Tournament 2003 fait son apparition pour le bien de tous, et surtout de nous, les joueurs.
La finesse pure.
Zorro est arrivé
La gourmandise est un vilain défaut.
Folie meurtrière !
Préchauffage.
A moi le drapeau...
Chéri(e), devine qui vient dîner ce soir
... ou à mes adversaires.
Modes de jeu
La fin est proche.
Arsenal
Sniper, vous avez dit sniper ?
Karma Engine
Kaboom !
- C'est magnifiquement beau
- L'adrénaline et les combinaisons spéciales
- Les nouvelles armes et les nouveaux modèles
- On rentre tout de suite dans l'action...
- ...tellement qu'on n'en sort plus
- Très grosse configuration recommandée
- Le jeu solo, très anecdotique
- Le mode "Bombe de Balle", décevant et parfois frustrant
- La traduction française, correcte mais parfois étonnante
Oui. Avouons-le, Unreal Tournament 2003, malgré quelques modifications qui vont certainement rebuter les fans les plus intégristes du premier opus, est un jeu extrêment jouissif, autant techniquement que dans la sensation que le joueur peut avoir. Rajoutez à cela un éditeur de cartes puissant et intuitif – nécessitant peu de connaissances en modélisation 3D – et une énorme communauté de joueurs déjà présente online qui y va de ses modèles de personnages, de ses cartes et de ses mutators – variantes de certains modes de jeu activables dans une partie comme le célèbre Instagib dont un seul tir déchire littéralement vos adversaires en deux morceaux de viande ruisselante d'hémoglobine – et vous obtenez indubitablement le jeu qui va hanter vos nuits pendant un bout de temps.