- Éditeur Ubisoft
- Développeur Housemarque Games
- Sortie initiale 27 avr. 2011
- Genres Action, Plateformes
Le marché dématérialisé sur consoles ne s'est jamais aussi bien porté que ces dernières années. Pépites indépendantes, revival HD de vieilles licences, le Xbox Live Arcade et le PlayStation Network ont chacun leurs titres indispensables. Après Super Stardust HD et Dead Nation sur le PSN, Housemarque revient au devant de la scène avec un titre multi-supports : Outland. Un jeu qui emprunte aux meilleures pépites plates-formes/action de l'ère 16 bits. Pot-pourri sans âme ou véritable hommage aux maîtres d'antan ?
Le premier boss n'est pas sans rappeler Patapon.
Flashback
Ce jeu est un "Treasure"
Pas besoin de 3D pour voir la vie en bleu et rouge.
A l'ancienne
Ce type de portail fait office de point de sauvegarde.
En marge de son aventure principale, Outland propose aussi un mode Arcade qui n'est qu'en fait qu'un score/time attack. A réserver pour ceux qui veulent scorer sur les leaderboards mondiaux. De surcroît, un mode multi, malheureusement uniquement jouable en ligne, permet de varier les plaisirs de jeu en mettant l'accent sur la coopération. Un mot enfin sur la difficulté du titre : abordable sans être trop facile non plus. Contrairement aux derniers Prince of Persia d'Ubisoft, Outland offre un minimum de challenge lors de certains passages demandant dextérité et patience. Le boss final requiert ainsi un bon sens de l'observation et une bonne mémorisation des différents types de tirs ennemis.
- Les rendus graphique et sonore de qualité
- Le gameplay qui mélange habilement les genres
- L'ambiance générale très envoûtante
- Des boss jouissifs
- La difficulté progressive bien dosée
- La durée de vie correcte
- Pas assez d'idées originales
- Pas de multi en local
Fort de son expérience sur Super Stardust HD, Housemarque incruste des éléments typiques des shoot them up dans un jeu de plates-formes/action fleurant bon le rétro gaming. Savant mélange de Prince of Persia et d'Ikaruga, le titre du studio finlandais emprunte aussi des éléments de gameplay aux meilleurs épisodes de Metroïd et de Castlevania. Il en ressort un jeu pas foncièrement original mais tellement bien maîtrisé qu'il serait dommage de le bouder malgré l'absence de son mode multi en local.