- Éditeur Konami
- Développeur Arc System Works
- Sortie initiale 16 févr. 2011
- Genres Action, Plateformes
Monument du Run & Gun dans les années 80 et 90, Contra a connu des adaptations en 3D pas très glorieuses. Contra : Shattered Soldier avait toutefois réussi à retrouver la flamme d'antan sur PS2 en mélangeant réalisation 3D et gameplay 2D. C'est également la parti pris d'Arc System Works pour ce Hard Corps : Uprising. Et quand les responsables de Guilty Gear redonnent vie à une grosse licence de Konami de l'époque, il y a de quoi être impatient. L'attente valait le coup comme vous pouvez le constater ci-après.
Le chara design typé manga est du plus bel effet.
Bahamut Lagoon
Il est est de même pour les personnages. Chaque protagoniste a ses atouts et son style bien à lui. Ainsi, le costaud Bahamut possède d'entrée de jeu un cran de vie de plus que son partenaire féminin Krystal qui, de son côté, a des pouvoirs de mobilité moins chers. Carton rouge au passage envers Konami et ses personnages bonus en DLC! La samouraï Sayuri (son katana ayant un coup chargé) et le gros biker Harley Daniels (le seul du casting dont les points de vie vont de 4 à 8) font envie, certes. Mais difficile de pas ne pas regretter leur présence directement dans le jeu complet...
Guilty Probotector
Les boss, excellents, demandent une bonne mémorisation des patterns de tirs.
La touche de modernité ne s'arrête pas là puisque le gameplay a subi également quelques retouches. Ainsi, il est désormais possible de dasher (deux fois "avant"), de faire des double sauts voire de contrer les tirs ennemis moyennant un timing correct. Le rapprochement avec le VS Fighting saute donc aux yeux et rend la maniabilité relativement dynamique. Les développeurs ont d'ailleurs magnifié le gameplay en procédant de la sorte. Le moindre boss nécessite la parfaite maîtrise de toutes ces techniques de déplacements afin d'en venir à bout. De quoi rendre l'expérience de jeu complètement grisante, surtout quand les séquences se montrent variées comme ici. Passages d'infiltration, destructions de forteresses, conduite de véhicules (overboard, moto...) : les références à Super Probotector sont là et restent complètement jouissives malgré les années.
Que rajouter enfin si ce n'est que le mode multi on-line tourne parfaitement. Les amateurs de challenge ont du pain sur la planche avec une liste de succès/trophées particulièrement retords ainsi qu'une compétition relevée en terme de scoring. Le système de score est au passage plutôt bien fichu puisqu'il vous incite à maximiser une jauge de combo en évitant de mourir. Le jonglage entre les armes se montre lui aussi bien pensé. En gros, mieux vaut repasser sur votre arme de base si vous sentez que vous allez vous faire toucher, un tir ennemi encaissé vous faisant perdre votre arme secondaire (plus puissante) le cas échéant.
- La réalisation graphique chiadée
- La bande-son qui claque
- Le mode Rising plus accessible
- La grosse durée de vie
- Le système de scoring
- Le mode on-line en coop
- Les deux personnages bonus payants
- Des temps de chargement un peu trop longuets
Arc System Works frappe très fort avec Hard Corps : Uprising. Magnifique visuellement, doté d'une ambiance sonore qui dépote, ce Contra remis au goût du jour bénéficie d'un gameplay plus souple qu'avant tout en restant fidèle aux bases de la saga. La personnalisation de vos protagonistes demeure excellente, et la quête du high score grisante. En dépit du coup moisi des personnages supplémentaires en DLC et de quelques chargements pénibles, c'est un sans faute sur toute la ligne. Du grand art!