- Éditeur Ubisoft
- Développeur Ubisoft Montréal
- Sortie initiale 15 avr. 2010
- Genre Action
La série Splinter Cell comprend quatre volets majeurs sur PC et sur les différentes générations de consoles qui se sont succédées. Basé avant tout sur l'infiltration, le gameplay a ainsi toujours fait la part belle à la furtivité, à l'étude des zones d'ombre du terrain ou du trajet des sentinelles. Un pendant de la série Metal Gear, en quelque sorte. Et bien cette vérité est en passe de changer avec Splinter Cell : Conviction, qui transforme l'éternel héros Sam Fisher en un clone d'Arnold Schwarzenegger tout droit sorti de l'un de ses films les plus bourrins...
Un rétroviseur arraché, et voilà une joli miroir pour espionner sous les portes.
La vengeance dans la peau
Un chat sous amphétamines
Même dans la position plus inconfortable qui soit, vous n'avez aucun problème pour dégommer vos ennemis.
Balles à tête chercheuse
Les cibles "marquées" son désignées par un chevron rouge au dessus de leur tête.
Arsenal améliorable
Des dépôts d'armes sont disséminés un peu partout. Pas très crédible quand même.
Stupidité artificielle
L'ennemi est à moins de 2 mètres de vous, possède une lampe torche mais ne vous voit même pas !
Du co-op au programme
Lorsque vous êtes repérée, une image "résiduelle" symbolise la position où les ennemis vont vous chercher.
Protection et bugs abusifs
Elle est pas belle, cette mitraillette qui flotte en l'air à travers le mur ?
- Des graphismes honnêtes
- Une mise en scène efficace
- Une rejouabilité présente grâce au mode coopération
- La furtivité laisse la place au bourrinage
- Une intelligence artificielle désastreuse
- Une phase d'optimisation/débuggage bâclée
- Un système de protection très pénible
En définitive, Splinter Cell : Conviction présente tous les traits de la contrefaçon chinoise : une ressemblance agréable bien qu' approximative avec le produit d'origine, mais un manque de qualité dès que vous l'observez de plus près. L'appartenance à la série Splinter Cell ne se limite qu'à un logo sur une boite, à un nom de héros et à une seule mission d'infiltration restée dans l'esprit des premiers volets. C'est bien peu au final, sauf si vous n'avez jamais entendu parlé de Sam Fisher auparavant et que vous n'êtes pas encore rassasié de jeux d'action grand-spectacle...