- Éditeur Zuxxez Entertainment
- Développeur Reality Pump Studios
- Sortie initiale 18 mai 2007
- Genre Role Playing Strategy
Dur métier que celui de figurant dans un genre saturé comme l'est le RPG médiéval-fantastique PC. Humains et orques se sont tant affrontés, épée à la main, qu'ils mériteraient désormais d'aller boire le verre de l'amitié à la taverne du coin. Mais non, voilà que Reality Pump en remet une couche et les place au centre d'un énième conflit sans fin dans Two Worlds. Difficile de révolutionner le genre avec un synopsis pareil. Pourtant, les ambitions de ce titre sont réelles : à la croisée d'un hack & slash et d'un RPG non dirigiste à la Elder Scrolls, pétri de bonnes idées, Two Worlds entend marquer le genre de son empreinte. Indélébile ?
Les premières minutes de jeu font inévitablement penser à Gothic 3.
Une inspiration classique
Et dieu créa... la brute !
Regard altier et pénétrant, expression d'une intelligence profonde... pas de doute, c'est bien vous !
Une liberté d'évolution appréciable
C'est dans les villes que les offres de quêtes sont les plus nombreuses.
Un fun immédiat
L'inventaire à la Diablo dispose d'une fonction de réorganisation automatique.
Un contre tous, tous contre un
Les combats contre plusieurs adversaires sont légion.
Classique mais efficace
L'arc est un préalable bien utile avant passage au corps-à-corps.
La mort vous va si bien
La nuit, vos adversaires tombés cherchent leur revanche.
Des relations sociales difficiles
Un pot de vin bien senti suffira à convaincre ce demeuré de vous laisser partir.
Une immersion ratée
Vides et dépouillés, les donjons ne brillent que par les rencontres que vous y faites.
Une réalisation en demi-teinte
Les textures sont d'une indéniable qualité.
- La liberté d'action dans un monde vaste et varié
- Les nombreuses possibilités d'évolution de votre personnage
- Le fun et la simplicité d'un hack & slash
- La réalisation en demi-teinte
- La faiblesse de l'IA, les bugs et les problèmes de collision qui nuisent au réalisme
- La présence de nombreux clones et l'absence inexpliquée des femmes
- Les montures difficilement contrôlables
Finalement la révolution annoncée n'a pas eu lieu et Two Worlds ne parvient malheureusement pas à faire oublier la concurrence. Difficile de viser la simplicité et le plaisir de jeu tout en multipliant les ambitions démesurées. Mal calibrées, mal intégrées, mal exploitées, les bonnes idées de départ finissent par desservir le titre des studios Reality Pump. Oblivion et Gothic III sont des jeux sans doute plus difficiles d'accès, mais finalement plus gratifiants, car mieux réalisés et plus immersifs. Mais Two Worlds reste une bonne alternative pour les férus du genre qui auraient retourné en long et en large les deux titres précités. Ils prendront un certain plaisir à parcourir cet univers immense, une meute de loups à leur trousse...