- Éditeur Electronic Arts
- Développeur EA Sports
- Sortie initiale 23 mars 2007
- Genre Sport
Pour son passage au niveau supérieur, la série NBA Street se dote d'un volet qui explore ses origines pour en garder l'essence. Les véritables héros de ce Homecourt, ce sont les terrains de jeu, territoires qui se gagnent à coups de dunks dans des paniers usés. Tricks à gogo, figures impensables, le tout accessible dès les premières minutes de jeu : EA Big Canada a réussi un tour de force aussi impressionnant que les acrobaties des colosses que leur jeu met en scène.
Les passes sont sûres et rapides.
Exagérément fidèle
De plus en plus spectaculaire
Les gros dunks sont impressionnants et rapportent plus de points.
L'esprit du terrain de jeu
Les tricks ressemblent souvent à des figures de breakdance.
- Les tricks impressionnants
- L'ambiance "retour aux sources"
- L'accessibilité exemplaire
- La bande-son solide
- Peu de modes de jeu
Non seulement NBA Street Homecourt se permet l'audace de proposer un style de jeu bien à lui, mais il appuie son originalité sur une direction artistique très forte. Au-delà des animations bluffantes et de la modélisation sans faille des joueurs, un vrai parti pris donne une tonalité rétro à l'ensemble du titre. Un filtre sépia donne la sensation que le match est filmé par une caméra amateur super-huit. De même, le cadrage en diagonale dynamise l'action et donne un aspect inachevé complètement assumé qui participe au charme de l'ambiance. Les décors fourmillent de détails qui les ancre dans le quotidien des banlieues américaines : pour un européen, c'est le dépaysement assuré. La bande-son accompagne discrètement et efficacement le jeu : des artistes tels que RJD2 et DJ Shadow côtoient Quincy Jones et des remix des Jackson Five pour une ambiance musicale hip-hop/trip-hop bien vue. Les cinématiques déblocables au cours du jeu ainsi que les présentations des terrains jouent la carte de la nostalgie élégante faisant presque oublier qu'il s'agit d'un jeu vidéo. Le sacrifie du réalisme au nom d'une esthétique originale et d'un gameplay complètement débridé n'a jamais paru aussi justifié. Certes, le contenu est un peu léger, une plus grande diversité de modes de jeu aurait été la bienvenue. Mais la qualité de NBA Street Homecourt est telle qu'il faut saluer le travail d'EA Big Canada. Cela montre que même un jeu de sport peu tendre vers l'œuvre d'art.