- Éditeur Ubisoft
- Développeur Ubisoft Montréal
- Sortie initiale 30 nov. 2006
- Genre First Person Shooter
Les héros solitaires sont de plus en plus rares. Comme au cinéma, le goût du jour veut que les héros soient accompagnés. Or s'il est un jeu où l'équipe est au centre de tout, c'est bien Rainbow Six. Pour la première incursion de la licence Tom Clancy sur 360, Ubisoft a choisi Las Vegas comme cadre des opérations. La capitale du jeu a-t-elle porté chance à une série qui commençait à s'essouffler ?
Veillez à n'envoyer vos coéquipiers que s'ils sont en supériorité numérique.
Rien ne va plus
Un pour tous, tous pour un
A tout moment, vous pouvez aggrandir la carte tactique pour suivres les mouvements ennemis.
Plus on est de fous...
La combinaison fumigènes/vision thermique est toujours aussi efficace.
- Une mécanique de jeu parfaitement huilée
- Des coéquipiers ultra-efficaces
- Un mélange de tactique et d'action explosif
- Le jeu en ligne complet
- Des checkpoints trop punitifs
- Las Vegas ne brille pas de mille feux
- Une durée de vie trop courte
Vous l'aurez compris, Tom Clancy's Rainbow Six Vegas propose un gameplay efficace, réglé comme une horloge. Les confrontations ne sont pas très diversifiées, certes, mais les environnements varient plus que vous ne pourriez vous y attendre. Malheureusement, la réalisation ne suit pas toujours. Les décors de Las Vegas font aussi toc que les originaux, les otages ne donnent pas vraiment envie de les sauver et le tableau est terni par de nombreux bugs. Soyez prêts par exemple à traverser un niveau sans textures pendant plus de trente secondes. Le son rattrape toutefois l'image en vous plongeant dans l'enfer des combats, les balles vous sifflotant des requiems à l'oreille. Si l'anglais ne vous rebute pas, passez votre console dans la langue de Shakespeare, les jurons hauts en couleurs de vos adversaires vous motiveront d'autant plus à les anéantir. Cela peut paraître un peu brutal à certains, mais Tom Clancy's Rainbow Six Vegas c'est ça : la composante tactique est bien présente, tout juste assez pour occuper la partie de votre cerveau destinée à réfléchir. Cela laisse votre sensibilité disponible pour se recevoir toute la violence des combats en pleine face. Les montées d'adrénaline que procure le titre devient vite une drogue dont il est difficile de se passer. Du coup, la fin qui intervient au bout de huit heures sur une intrigue à peine ébauchée risque de vous laisser en manque. Mais c'est le mal nécessaire des meilleurs jeux : ils sont toujours trop courts. N'est-il pas normal de souhaiter qu'ils durent toujours plus ?