- Éditeur 2K Games
- Développeur FireFly Studios
- Sortie initiale 28 juil. 2006
- Genre Gestion
La série des Grands Bâtisseurs rendait déjà hommage à de nombreux personnages et époques de l'histoire. Entre Caesar IV, Pharaoh et Zeus, l'antiquité était déjà bien représentée. Ce style était une chasse gardée de Sierra Interactive, jusqu'à ce que le plus grand bâtisseur de tous les temps vienne s'y incruster. Firaxis surfe ici sur la licence des Civilization IV de Sid Meier, pour nous proposer un remake de Caesar, un mois à peine avant la sortie du quatrième opus de ce dernier. Voyons donc si ce remake arrive à la cheville de l'original, où s'il ne s'agit que d'une pâle copie.
Un accueil qui met l'ambiance.
L'histoire est un éternel recommencement
Et si Rome était en Suisse ?
Rome ne s'est pas bâtie en un jour...
A la guerre... comme à la guerre !
L'huile d'olive était une denrée importante de l'Empire.
- Le jeu est très bien documenté, grâce à la Civilopédie
- L'ensemble reste classique, mais très cohérent
- Rien de vraiment original à proposer face à son grand rival
- Les parties sont très longues
- Des bugs résiduels génants empêchent une progression agréable dans le jeu
Côté ergonomie, difficile de ne pas reprocher à CivCity : Rome sa surabondance de menus et autres barres d'options. Vous vous y perdez assez rapidement, même si, et heureusement, tout est très graphique. Cela dit, il n'est pas rare de se tromper de bâtiment lors de la phase de construction de la ville, surtout que certains, notamment les boutiques, ont la fâcheuse tendance de se ressembler. Aussi, le jeu n'est malheureusement pas exempt de bugs, dont quelques uns très gênants. Ainsi, dans toute résolution supérieure à 1024x768, le curseur a une fâcheuse tendance à ne pas viser exactement à l'endroit où il pointe, ce qui rend certaines actions, comme la destruction de bâtiments, ou simplement leur sélection, dignes d'une véritable prouesse d'acrobate de la souris. Un autre soucis, tout aussi handicapant, est la pure et simple disparition de certaines textures, ou lettres dans les nombreux textes qui parsèment les écrans du jeu, les rendant illisibles... Au final, CivCity : Rome arrive sans doute à point nommé, juste avant son grand rival Caesar IV, mais malgré une réalisation correcte, son manque d'originalité risque de le mettre à genoux face au tenant du titre, sauf peut être chez les débutants du genre.