- Éditeur Koei
- Développeur Cavia Inc.
- Sortie initiale 30 juin 2006
- Genres Action, Aventure
L'actualité est plutôt chargée pour le genre infiltration / action. A l'heure où débarquent Metal Gear Solid 3 : Subsistence et Splinter Cell Double Agent, un certain Winback 2 squatte déjà les crèmeries. Après un premier épisode mitigé sur Nintendo 64 et PlayStation 2 en 2001, ce test est l'occasion de voir ce que la série de Koei a dans le ventre. Une série qui, même si elle ne vise pas le même public que ses camarades, fait bien pâle figure face à la concurrence.
La séquence d'introduction laisse présager un grand spectacle. Erreur.
Petits meurtres entres amis (mais pour la bonne cause)
Level one
Remplir les mini-objectifs (au bas de l'écran) de la première route vous soigne durant la seconde.
Prendre un agent par la main (air connu)
La carte indique certes où aller, mais ne dévoile pas les positions ennemies.
Carnets de mission
Le fusil de sniper est peu répandu, car seulement utile dans les très grandes salles.
- La maniabilité
- La localisation des dégâts, pleinement intégrée dans le système de jeu
- Le making-of de l'enregistrement des voix en bonus
- La structure trop classique et linéaire
- Sans personnalité
- Le gameplay ne se renouvelle pas
- La réalisation technique, passable
Winback 2 est un titre dirigiste à l'ergonomie soignée, orienté action et bien adapté aux nouveaux-venus dans le genre. A l'opposé d'un Metal Gear Solid, il se revendique comme un jeu et non une simulation, avec des réactions ennemies parfois peu vraisemblables mais au service d'un gameplay accessible. Hélas, il reste beaucoup trop classique dans son exécution. Son level design et sa progression très scolaires auraient bien besoin d'un peu de fantaisie pour nous accrocher, tout comme le scénario et les personnages, sans saveur. Desservi par des graphismes sommaires et achevé par un gameplay qui se répète malgré un système de combat intéressant, le jeu, comme son aîné, ne convainc pas. Mieux aurait valu se concentrer sur le fun et proposer moins de missions. Même à 30 euros, vous lui préfèrerez un ancien Splinter Cell ou un gentil FPS tactique comme Call of Duty: Big Red One, accessible et immersif.