Test | Eastward
22 févr. 2022

Une ode au voyage et à l'aventure en pixel art

Testé par sur
Aussi disponible sur
Eastward
  • Éditeur Jinglefish
  • Développeur Pixpil
  • Sortie initiale 16 sept. 2021
  • Genre Aventure

Après avoir édité Wargroove en 2019 et Inmost en 2020, Chucklefish, avec l'aide de Pixpil au développement, nous a sorti en 2021 une véritable pépite du nom d'Eastward. Émerveillement et découverte d'un univers aussi attendrissant que haut en couleur sont au programme de ce jeu indépendant.

L'histoire

Dès le départ du jeu, Eastward vous emmène sur une île mystérieuse appelée l'île Cocotte où vous faites la rencontre de John, travailleur de la mine et de Sam, une enfant étrange. Leur vie va être chamboulée après la découverte des projets d'Hoffmann, maire de la ville et propriétaire d'un laboratoire cultivant un étrange phénomène appelé « Miasme ».

Suite à cette découverte, John et Sam seront alors bannis de l'île et partiront à la découverte des « mondes de la surface » comme Vertecolline ou Barrageville, où une multitude de personnages tout aussi extravagants les uns que les autres vous attendent.

Embarquez pour cette aventure où la direction artistique en pixel art et une musique rondement orchestrée par Joel Corelitz (le compositeur de Death Stranding) vous accompagneront pour un épanouissement total.
Eastward offre un univers riche et des personnages hauts en couleur

Le principe

Vous rencontrez des personnages variés ayant chacun leur histoire a vous conter.

Reprenant avec succès les codes du jeu d'aventure traditionnel, Eastward se montre relativement simple à prendre en main, au clavier/souris ou à la manette, avec juste un bouton d'attaque et un autre d'interaction.

Eastward propose un arsenal varié allant de la simple poêle à frire (pouvant évoluer) au pistolet lance-flammes, en passant par des ondes d'énergie. Vous pouvez également alterner entre les deux protagonistes : John (adepte du combat rapproché) et Sam (plus évolutive dans la technique de combat à distance et de progression dans les labyrinthes du jeu). Le choix du personnage influe sur votre gameplay, de façon rapprochée pour John et à distance pour Sam. Cette variation de jouabilité vous permet d'affronter les boss de ce jeu avec différents styles et d'affûter vos techniques.

John étant également un fin cordon-bleu, un livre de recettes avec les aliments récupérés dans le jeu est à noter. Ce point du jeu vous permet de recharger vos points de vie en plus ou moins grande quantité. Cela n'est pas sans rappeler un certain The Legend of Zelda : Breath of the Wild ayant utilisé cette technique de gestion de la santé.

Une chasse aux coffres recelant divers objets et trésors (orbes de vie) est aussi mise en place dans le jeu. Ces quêtes annexes boostent la durée de vie du jeu.
Devenez un vrai cordon bleu avec un grand nombre de recettes

Pour qui ?

Vous avez des talents de cuisinier... ou pas ! Découvrez de nouvelles recettes !

Avec une histoire forte en émotions et un univers marqué par certains passages plongeant le joueur dans des zones obscures à l'atmosphère oppressante, Eastward restera adapté à tous les joueurs de plus de 12 ans adeptes d'une direction artistique du genre. Vous ne ressortirez pas indemne de cette expérience !
Du combat, de l'aventure, des découvertes... Tout y est pour vous immerger !

L'anecdote

Baladez-vous et découvrez les mystères qui planent sur Barrageville !

Même si chaque rencontre a sa petite particularité, mon affection va pour le personnage d'Uva. C'est une habitante de Vertecolline attendrissante par sa gentillesse et son accueil qui tombera sous le charme de la petite Sam – mais surtout de John dont elle est secrètement amoureuse. Malheureusement cet amour naissant sera de courte durée et réduit à l'état de songes dans la suite du jeu.
Uva, une rencontre qui fera chavirer les cœurs et pas juste celui de John !
Les Plus
  • Une direction artistique plaisante et un univers varié
  • Possibilité d'alterner entre les gameplays des deux protagonistes
  • Des rencontres avec des personnages hauts en couleur
  • Aussi drôle que touchant, effrayant par certains moments
  • Bande-son permettant de se plonger totalement dans l'univers
  • Une bonne durée de vie (20 h minimum)
Les Moins
  • Quelques objectifs pouvant vous perdre sur la carte (épisode de Barrageville)
  • Quelques moments auraient mérité d'être narrés par une animation type dessin animé, comme la présentation du jeu
Résultat

Avec sa DA soignée, son gameplay varié et un univers bien à lui, Eastward est une véritable pépite à découvrir. Le jeu est abouti et tient toutes ses promesses, tant par son histoire que par la variété des mondes proposés. Une aventure à découvrir absolument pour tout fan du genre.

Partagez ce test
Tribune libre