- Éditeur SEGA
- Sortie initiale 25 août 2006
- Genre Sport
Difficile de se faire une place dans le petit monde du jeu de management. Deux méthodes sont préconisées pour s'imposer. Soit il faut s'attaquer à l'ogre Football Manager et à son bras-droit L'Entraîneur. Soit l'éditeur choisit de lancer un jeu fourre-tout et moins profond à la PES Management. Dans Let's Make a Soccer Team, vous n'êtes pas uniquement entraîneur d'un club à la dérive. Vos tâches vont du marketing à la formation, en passant par les relations presse et le recrutement. Et qui de mieux que Bernard Tapie pour nous parler de ce pot-pourri footbalistique ?
Choisir sa secrétaire est un détail très important.
De la faillite au sommet européen
Six championnats et plus si affinités
Impossible de piquer Kader Keita au LOSC même en prêt.
Un gameplay fourre-tout
La boutique est idéale pour s'assurer des rentrées d'argent.
Catastrophe sur le terrain
Regarder les retransmissions est pire qu'un match d'Intertoto.
- Se prendre pour Bernard Tapie
- L'ergonomie des menus correcte
- Les possibilités inutiles
- L'IA de vos joueurs
- Le moteur graphique à la ramasse
- Jean Resseguié est vraiment trop mauvais
La saison est terminée. Mon OM termine dans le ventre mou de la L2 au treizième rang. Beaucoup de fans sont mécontents. Mais les ventes de produits dérivés restent stables. Contrairement à Football Manager ou même PES Management, Let's Make a Soccer Team n'arrive pas à passionner. Ce n'est pas le simili-scénario qui parviendra à scotcher le joueur devant son écran. En apparence, le jeu est profond et complet mais ses nombreuses possibilités cachent une interface et une navigation bâclées. Certes, gérer à la fois le sportif et l'économique est séduisant, mais l'ensemble reste trop limité. Un rythme plus enlevé et un gameplay moins fourre-tout aurait permis au jeu d'atteindre la moyenne. Let's Make a Soccer Team rate totalement sa cible, en dépit d'idées intéressantes. Le rendez-vous est pris pour une prochaine saison. De mon côté, je vais peut-être bien retourner à la chanson puisque c'est ça...