Prey pour les chemins de l'étrange ?
- Éditeur Take 2 Interactive
- Développeur Human Head Studios
- Sortie initiale 13 juil. 2006
- Genre First Person Shooter
Prey fait partie de ces monstres vidéoludiques qui n'ont pas à investir dans la publicité pour se faire connaître. Il est vrai qu'au cours des 8 années de développement, les informations données au compte gouttes ont su faire naître une impatience nerveuse chez tous les joueurs. C'est donc avec une certaine fébrilité que nous l'avons vu débarquer en salle de test, et il est vrai que les innovations sont de mises. Voyons en détails ce que ce titre, annoncé comme l'un des plus grands FPS de l'histoire, a dans le ventre.
A cet instant, tous les espoirs sont encore permis. Profitez-en !
Des lignes de scénario
Finit de s'étaler, maintenant on étale !
Certains de ces chemins demanderont à être activés : un travail pour votre double mystique.
Des innovations qui tombent du ciel
Voilà où les anciens s'en vont. Sympa, non?
Les grands-parents gâtent trop
Sortir de votre enveloppe sert principalement à passer les champs de force
Ce qui pourrit le ver de la pomme
Voila le niveau bonus en question. Il n'y a pas de quoi en être fier !
- Beau, doublé d'une ambiance du tonnerre
- L'aventure est tout de même sympathique
- Les innovations sont bien pensées et laissent présager de bons titres à venir
- Mention spéciale pour le changement de gravité qui parfois rend fou
- Les ennemis ne réagissent pas et le headshot est déclaré sport national
- L'impression désagréable de jouer en "god mode" !
- Le faucon qui nous guide dans les niveaux bride les initiatives
- Les puzzles rencontrés sont simplistes
Le mode multijoueur n'est pas au niveau de la campagne solo, bien qu'il en reprenne les particularités. Seulement deux modes sont au compteur : "Deathmatch" et "Team Deathmatch". Vous aurez tôt fait de ne plus en pouvoir de fragger sur les 6 cartes actuellement disponible. Vous avez compris que la force de Prey réside dans son ambiance glauque, et les nouveautés qui rendent la progression sympathique. Les épreuves et puzzles que vous trouvez sur votre chemin ne sont pas des plus difficiles. Les conséquences se font bien entendu sur la durée de vie du titre, qui se situe aux environs de 8 à 10 heures. Cela devient apparemment une habitude dans ce genre de jeux, espérons juste que la concurrence ne se calque pas sur la durée de développement. Malgré ces derniers points négatifs, Prey est tout de même à conseiller aux joueurs occasionnels. Car même si la campagne solo est courte et que vous avez constamment l'impression de jouer en god mode, le joueur lambda appréciera l'aventure. Les graphismes magnifiques et l'accélération soutenue de l'action font passer d'agréables moments ponctués de bonnes surprises. Les plus férus attendront une version moins onéreuse, un peu comme la sortie cinéma que l'on préfère attendre en location DVD.