- Éditeur SCI Interactive
- Développeur Rocksteady Studios
- Sortie initiale 19 mai 2006
- Genre First Person Shooter
Le premier Urban Chaos est sorti il y a plus de six ans. Il s'agissait alors d'un jeu d'action/aventure futuriste, en vue à la troisième personne. Aujourd'hui, le studio Rocksteady reprend la licence d'Eidos, et en fait un violent FPS contemporain. Mais sur le fond, la continuïté est de mise : cette cuvée 2006 est un bon petit jeu, plutôt original et varié. Si vous vous sentez l'âme d'un héros anti-gang, suivez le guide.
Un Burner digne de ce nom n'y va pas avec le dos de la tronçonneuse.
La tolérance zéro selon Nick Mason
Entrée en matière
Lors des prises d'otage, vous vous laissez patientiemment canarder en attendant le bon moment. Mais là, tirez !
De nouveaux et précieux amis
Un pompier peut aussi servir à couper le courant. Mais il n'est pas plus fin que vous.
Armes de destruction massive
Pourtant, avec le magnum, pas besoin de viser la tête.
- Le bouclier
- Les armes assez différentes qui se succèdent entre vos mains
- L'immersion par les voix : des injures ennemies qui réagissent au contexte, couplées à des indications alliées essentiellement orales
- Des choses qui diversifient un peu le tir au pigeon : les objectifs secondaires qui améliorent notablement votre équipement, et surtout la coopération
- La dernière mission, qui vous prend au dépourvu
- C'est Hollywood
- Le doublage atroce de la présentatrice
- Le pistolet paralysant donne l'impression d'être là surtout pour le principe : il est tout juste utile contre les chefs de gang
- L'utilisation très superficielle du moteur physique Havok
Au final, Urban Chaos propose un gameplay sympathique avec une grosse valeur ajoutée : le bouclier. Un équipement distinctif et bien utilisé, qui peut lui aussi être amélioré. Il se manie alors si vite que la combinaison "retrait de bouclier – headshot – replacement du bouclier" devient votre arme favorite. Le système de médailles varie un peu les plaisirs, et vous n'avez pas toujours la même arme en main. Tout l'aspect collaboratif est également bienvenu et agréable. Côté défauts, il reste une certaine répétition, bien que tempérée. Il y a surtout la mise en scène, qui peut agacer. Tout d'abord, l'aspect hollywoodien de la guerre urbaine, mais aussi la façon dont les flashs d'information exagèrent les faits et vous portent seul en héros. Des détails qui ne bloqueront que les plus tatillons, les autres s'amuseront et peuvent s'y essayer. S'ils sont majeurs, car en plus d'être violent, le jeu est extrêmement grossier.