- Éditeur Eidos Interactive
- Développeur Beautiful Game Studios
- Sortie initiale 31 mars 2006
- Genre Gestion
Il fut un temps où la simple évocation du nom de L'Entraîneur (Championship Manager pour les intimes) provoquait chez les fans, une excitation démesurée. Pour les managers en herbe, Championship Manager était le nec plus ultra. Mais depuis deux ans, rien ne va plus chez Eidos. Les créateurs de la série, Sports Interactive ont filé à l'anglaise chez SEGA avec base de donnée et code source. Tout est à reconstruire pour Eidos. Après un Championship Manager 5 de transition, cet opus 2006 espère accéder au titre convoité de meilleur simulation de gestion footbalistique.
Nul besoin de passer son diplôme d'entraîneur.
Premier pas dans la jungle du foot-business
Recruteurs Sans Frontières
Attention ! La perle sud-américaine peut vite devenir un vrai tocard.
Une équipe au frais de la mafia russe
Réévaluer le salaire d'Adebayor ne le rendra pas meilleur.
Le foot n'est qu'un jeu
Tevez devant le but pour prendre l'avantage face à Charlton.
- La base de donnée convaincante
- De rares bonnes idées piquées à Football Manager
- Une navigation fastidieuse
- L'aspect financier limité
- L'aspect sportif gâché par l'IA ratée
- Répétitif
Au final, Championship Manager 2006 est bien loin de la référence actuelle Football Manager. Même si le jeu d'Eidos fait mieux que l'opus 2005, il reste un jeu bâclé et mal terminé. La base de donnée est convaincante avec une centaine de ligues jouables et tous les noms des joueurs et des clubs. La navigation est un peu fastidieuse et il est parfois difficile d'accéder aux menus. Après s'être rendu compte des limitations sur le plan tactique et sur l'aspect financier, nous sommes face à un jeu creux et sans grand intérêt. Les fans de foot crieront au scandale en voyant les réactions des joueurs sur le terrain. Cet épisode 2006 n'est donc toujours pas celui de la renaissance.