- Éditeur Atari
- Développeur The Collective
- Sortie initiale 17 févr. 2006
- Genres Action, Aventure
Marc Ecko est un ambitieux. Ancien graffeur, reconverti en grand patron avec sa marque de vêtements Ecko Unlimited, il se lance désormais dans le jeu vidéo. Il lui a fallu sept ans pour concrétiser ce projet. Le graff' est le thème central de Getting Up. Pourtant, le jeu d'Atari mise sur une approche artistique totalement différente d'un Jet Set Radio, sorti sur Dreamcast en 2000. Getting Up n'hésite pas à copier les standards actuels, avec le risque de reproduire leurs défauts.
Le CCK et ses méthodes musclées
Police partout, justice nulle part
La Big Apple dépressive
Trane graffe les métros à la new-yorkaise
Hip Hop East Coast
Les morceaux doivent être débloqués
Prince of New Radius
La ressemblance avec le titre d'Ubi Soft est frappante
Street of Rage
Des arènes à la Def Jam sans grand intérêt
Art 2 Rue
Il est même possible de graffer en rappel
- L'ambiance urbaine
- La playlist east coast
- Les graffs à disposition
- Les nombreuses carences visuelles
- La gestion des caméras
- La répétitivité des niveaux
- Trop court
Getting Up est un dilemme. Le mélange des influences fonctionne habilement en dépit des phases d'infiltration totalement ratées. Pourtant, malgré la bonne impression laissée au bout de quelques heures de jeu, un constat s'impose : Getting Up est un jeu bâclé. La majorité des bonnes idées sont sans cesse réutilisées dans des niveaux répétitifs et lassants. Le schéma de jeu est quasiment le même pour chaque niveau. Trane arrive dans une zone qu'il doit graffer. Pour cela, il se débarrasse (discrètement ou non) des ennemis, puis escalade pour accéder à son graff'. Une fois, la zone terminée, il atteint une nouvelle zone et ainsi de suite. Getting Up installe un faux rythme où la progression se fait sans réelle surprise. Le jeu d'Atari se termine en une dizaine d'heure sans laisser de souvenirs impérissables. Getting Up pose les bases d'une nouvelle série sans toutefois convaincre. En attendant de découvrir une inévitable suite plus aboutie.