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Ce qui devait être un simple mode solo téléchargeable est devenu par la force des choses un véritable jeu à part entière. Toujours développé par Bungie, la saga Halo revient dans une boîte magique contenant tout le multi du troisième épisode (Mythic) ainsi que le nouveau titre : Halo : ODST. Un mode solo moins bourrin, un ersatz de la Horde ainsi qu'un accès à Halo Reach sont au programme. Suffisant ? Peut être bien.
L'immense ville ne dort que d'un oeil.
Super héros normaux
D'entrée de jeu, le dernier né des studios basés à Chicago joue la carte de l'immersion. Loin de l'esbroufe « Master Chiefienne », vous incarnez non pas un, mais plusieurs soldats aux caractéristiques différentes (sniper, artilleur etc…). Le Rookie, Dutch et le reste de l'équipe se voient ainsi parachutés au sein d'un conflit qui les dépasse complètement, pour très vite se retrouver seuls face à des Covenants épris d'ordre et de justice, sans terriens évidemment. En plein New Mombassa, les nuages ensanglantés affranchissent la situation, sans régénération, super saut ou bouclier intersidéral, il faudra s'adapter avec vos nouveaux moyens. En appuyant sur X, votre casque scanne les alentours afin d'apercevoir les moindres détails utiles à votre progression : ennemis, soin, contact informatique. C'est donc avec un léger sourire que vous armez vos pistolets silencieux (clin d'œil au premier Halo), glissant sur la vaste carte aux couleurs noires, éliminant petit à petit les groupes aliens qui patrouillent, pour au final tomber sur un étrange interrupteur proche d'un pont détruit. Sûrement une bataille perdue il y a quelques temps…
Halo 3.5
Scanner activé pour adversaire calciné. Efficace.
Dans ce flashback, vous reprenez les commandes avec Dutch, votre but étant d'anéantir ce fameux lien. Zigzaguant entre les lasers et autres grenades protoniques, vous mettez en place le feu d'artifice mortel. Etant toujours habitué à foncer dans le tas, on remarque que les nouvelles troupes ne sont pas aussi solides que le Maître. Malgré tout, l'histoire prend vie sous vos yeux grâce à cette approche bien ficelée. Sous le déluge de tirs, vous grimpez à toute vitesse sur la tour et activez les explosifs. Un énorme fracas pyrotechnique balaie la zone (vos unités aussi ?), permettant la transition au monde présent où le ciel crache ses foudres sur des bâtiments enflammées. Fin de la démo. Avec du recul, le moteur graphique vitaminé d'Halo 3 semble juste, la césure paraissant légère au vue de la concurrence. Afin de dissiper ce chakra négatif, la seconde réelle nouveauté appelée Firefight (baptême du feu) est dévoilée avec plaisir. Reprenant le système de Horde dans Gears of War 2, vous allez devoir atomiser des vagues de Covenants de plus en plus acharnées. Organisation et Génocide au rendez-vous.
300? Non, juste 4
Le Firefight est jouable via plusieurs maps.
Tout comme le solo, vous pouvez jouer jusqu'à quatre simultanément. Forcement, le plaisir n'en est que plus intense car devant le travail à abattre, mieux vaut être bien accompagné. Sentiment d'ailleurs renforcé devant les choix de Bungie : il n'y a pas de temps imparti mais un retour aux vies ! Si vous ou l'un de vos compagnons se prend un headshot, il apparaîtra un joli moins 1 pour l'ensemble de l'équipe. Sachant que pour arriver au bout, il faudra résister durant trois rangs, eux-mêmes divisés en cinq sous rangs, cela promet des dizaines d'heures de francs massacres. Bien entendu, vos actions sont récompensées par des médailles et des scores toujours plus pharaoniques les uns que les autres. Cependant, ne pas la jouer finaud avec sa troupe ne vous mènera à rien. Pour en avoir fait le test, être seul à canarder l'opposant et mourir au champ d'honneur attirera sur vous les regards sombres et fumants de vos collègues. Comme quoi, Halo est une véritable religion pour une grande caste de joueurs. Une fois n'est pas coutume, c'est le mardi 22 septembre que vous pourrez vous procurer Halo : ODST, via un prix anti-crise. Il existe également une version contenant une manette exclusive pour les fans.