Prévu sur
- Éditeur From Software
- Développeur From Software
- Sortie initiale 20 mars 2009
- Genre Action
Pour proposer un jeu d'action mutli-vitaminé occidental, le studio nippon From Software est parti à la recherche des meilleurs ingrédients déjà disponibles. Arrivé à maturation, c'est sur la console de Microsoft que Ninja Blade prend ses repères en ajoutant un style bien particulier qui le différencie de ses camarades. Sans pour autant détrôner ses pairs, ce ninja des temps modernes délivre d'agréables sensations et pourrait se révéler une bonne surprise.
Il est possible de régler la difficulté des scènes interactives.
Pirouettes, cacahuètes
L'intrigue se déroule dans un Néo Tôkyô pas si lointain que ça. Vous êtes Ken, samouraï futuristes qui défend la cité en 2015. Là, une armée de monstres plus visqueux et verdâtres les uns que les autres sèment la zizanie en plein centre ville. Brève introduction avec une cinématique utilisant le moteur du jeu permettant une transition sans bavures et ô combien immersive : une chute libre de plusieurs dizaine de mètres. Dans les cieux, des chauves-souris mutantes vous percutent de plein fouet, vous obligeant à rester concentré dès le début. D'ailleurs, c'est par le biais de scènes interactives (Quick Time Event) que vos réflexes sont mis à l'épreuve. Chaque explosion se voit attribuer de jolis effets, toujours sur un ton vert restant la teinte officielle du titre. Arrivé sur le toit d'un immeuble, la vue demeure magnifique de profondeur, avec un horizon blindé de civilisation. A croire que notre ami s'est perdu grâce à la Doloréane. Sur ce, point de répit car votre chef vous annonce la suite des festivités : des affreux de niveaux supérieurs ont investi les étages et des explosions commencent à ruiner les immeubles. Place aux combats.
Souvenirs, souvenirs
Chaque arme a ses propres spécificités.
Au fur et à mesure, les différents combos et mouvements spéciaux s'enchaînent naturellement avec des scènes interactives qui restent bien marqués (finish). Cependant la rigidité est un poil agaçante, surtout après avoir vue des saltos et triple axel en pagaille lors de votre apprentissage. Autre fait marquant, le souci du style est souvent maladroit ce qui amène un léger rictus lorsque Dante refait surface dans votre mémoire. Retour à l'action et aux standards du genre via des sphères de vie et de sang glanés après l'extermination des ennemis. Bien entendu vous pouvez utiliser les sphères rouges afin d'augmenter le niveau de vos armes et de votre shuriken magique. Une fois de plus, des références assumées viennent varier les situations. En chargeant un élément à votre étoile de fer, les flammes ne sont plus un problème et feront même un allié efficace face aux boss. Afin d'y parvenir, vous grimpez sur des parois verticales, mais aussi courrez le long des murs tout en évitant les ondes de choc d'une araignée particulièrement remontée contre vous. Le rituel de fin avance tout doucement.
Tu peux préparer le café noir
Toute l'aventure se déroule en métropole tokyoïte.
Pour suivre le rythme maintenu de Ninja Blade pas question de fermer l'œil. De toute manière, les éternelles scènes interactives vous réveillent de force. Si par maladresse la touche demandée n'est pas la bonne, ce n'est pas un drame majeur, l'écran deviendra gris puis vous reviendrez quelques secondes en arrière. Toujours à gambader sur les toits des gratte-ciel, le combat final se transforme sous vos yeux. Avec une manière bien précise de les achever, c'est à "l'ancienne" que l'araignée sera trucidée. Comme une routine qui s'installe, le point faible sera assez vite déniché permettant une danse répétitive jusqu'à l'explosion salvatrice. Pour cette nuit, c'est un rebondissement qui clôture le premier niveau de ce jeu. Que de mouvements ! Entre chaque épisode, vous pouvez personnaliser votre avatar d'un emblème frontal, changer son camouflage sans oublier les armes. Comme quoi même les shinobis subissent la dure loi du relooking européen. Plaisanterie mise à part, voilà un titre qui s'offre le luxe de faire un pot-pourri en bonne et due forme. Reste à savoir si la sauce prendra et si les quelques bugs encore présents disparaîtront avant la sortie.