MEGGAS 2025 - Angku

Ghost of Tsushima est l'un des jeux qui figure dans mon top 3 de tous les temps. Ce titre incarne tout ce que j'aime dans le jeu vidéo : une liberté totale, des environnements à couper le souffle, une poésie qui transcende la violence, et un gameplay impeccable qui offre des phases d'action mémorables. À l'image du Japon, Ghost of Tsushima excelle dans l'art de l'équilibre. Ce n'est pas qu'un jeu auquel on joue ; c'est une expérience immersive qui nous transporte. C'est précisément pour ces raisons que mes attentes pour Ghost of Yōtei sont immenses. Un titre de ce calibre, c'est bien plus qu'un divertissement : c'est un voyage. Un voyage où l'histoire, les personnages et les paysages se mêlent pour créer une immersion totale. Je n'ai qu'une hâte : m'y plonger corps et âme, et vivre une nouvelle fois cet équilibre parfait entre violence et poésie.

Oui, ce n'est pas le choix le plus original, mais je n'en peux plus d'attendre. Ça fait 12 ans que j'ai fini le précédent opus sur Xbox 360, et j'aimerais voir cette chimère de mes propres yeux avant de mourir. D'autant plus que j'avais été assez déçu par GTA V. Malgré ses qualités techniques indéniables pour l'époque, il manquait selon moi de fun et de profondeur par rapport à ses aînés (paradoxalement). Heureusement, les premières bandes-annonces de GTA VI ont su me rassurer. Cet esprit Bonnie & Clyde des 2020 semble ramener l'intensité narrative et l'attachement aux personnages qui m'avaient tant manqué. Et puis, il faut bien l'admettre : deux personnages, c'est déjà bien assez. Le "triplé" de GTA V était audacieux, mais quelque peu déroutant. La preuve : aucun autre gros jeu ne s'est risqué à reproduire cette mécanique. Avec GTA VI, je m'attends à une aventure ancrée dans la réalité, avec un duo romantique qui devrait marquer l'histoire du jeu vidéo.

Hazelight figure parmi les derniers grands innovateurs du jeu vidéo, particulièrement en matière de gameplay et de narration. Le studio se distingue par une vision unique, où l'histoire et le plaisir de jouer ensemble prennent le pas sur la technique. À une époque où tout le monde jurait par le ray tracing, leur précédent jeu, It Takes Two, avait surpris tout le monde en remportant un succès critique et commercial impressionnant – avec des graphismes relativement simples. Une prouesse qui a placé Hazelight sous le feu des projecteurs, avec des attentes désormais élevées pour leur prochain titre : Split Fiction. Ce nouvel opus semble pourtant prêt à transformer l'essai, en gardant ce qui a fait la magie d'It Takes Two : un gameplay coopératif hyper accessible, avec une seule copie du jeu nécessaire pour jouer à deux (en local ou en ligne). Mais cette fois, Split Fiction pousse l'expérience plus loin avec une alternance d'univers qui renouvelle le genre (enfin un multivers crédible et prometteur, si vous voulez mon avis).