Electronic Arts et Ubi Soft auraient entamé des négociations pour empêcher une offre du premier sur le second, selon une dépêche sur Yahoo. On se rappelle en effet que l'éditeur français est décidé à ne pas se laisser manger par le pacman de l'industrie des jeux vidéo.
Il faut dire que la perspective d'une prise de contrôle du champion français par le mamouth américain est très peu agréable. Non pas à cause d'un chauvinisme bête et méchant – une grande partie des emplois d'Ubi sont au Canada et en Chine – mais parce que ce genre de rapprochement nuit à la créativité, et à une concurrence positive et stimulatrice sur le marché. Aucun joueur n'a envie d'un monopole sur le marché des jeux vidéo – même si ça pourrait avoir des vertus philanthropiques sur le président d'EA s'il copie Bill Gates.
