Comme nous en parlions lundi par ici, les menaces pesant sur l'éditeur français Ubisoft depuis sa prise de contrôle à 20% par Electronic Arts semblent se confirmer. Pour contrer l'américain, c'est donc Vivendi Universal, via sa filiale jeux VUGames, qui serait sur le point de proposer son aide à son camarade menacé.
Cette situation, si elle reste toutefois hypothétique, permettrait un rapprochement entre deux des principaux éditeurs français et confirmerait nos craintes quant à un phénomène de concentration qui s'accentue un peu partout dans le monde du jeu vidéo.
La situation dans l'hexagone est houleuse pour les éditeurs et Ubisoft fait figure de bon élève avec des résultats satisfaisants au vu de ceux du secteur. Paradoxalement, VUGames, bien plus gros en terme de chiffre d'affaire (voir notre classement) connaît des difficultés importantes. Le secteur "jeux" est un foyer de pertes pour le groupe Vivendi qui n'a pas su gérer ses licences : Adi et Adibou sont des succès très mal exploités et les blockbusters que devaient être Half-Life 2 et les derniers Warcraft ont en fait connus des ventes très moyennes.
Le gouvernement a promis des mesures pour aider les éditeurs français qui, contrairement à leurs homologues canadiens ou japonais, ne bénéficient pour l'instant d'aucune aide particulière.