Le code source de Half-Life² à poil dans ta machine
03 oct. 2003

Écrit par Grigann

Des petits piratins plutôt doués ont réussi à s'introduire sur les ordinateurs de Valve et à s'emparer du code source de Half-Life 2, qui doit maintenant se promener un peu partout sur tous les réseaux plus ou moins légaux. Evidemment la chose a foutu les boules à l'ami Gabe Newell, qui s'est exprimé à ce sujet sur les forums de HalfLife2.net. Grosso modo, il explique que les pirates se seraient introduits sur le réseau interne de Valve en utilisant une des failles de sécurité d'Outlook. C'est ce qui arrive quand on n'utilise pas les bons outils.

Quelles peuvent être les conséquences de cet acte ? Dans le pire des cas, des développeurs mal intentionnés (et fainéants) peuvent être tentés de s'inspirer très fortement du Source Engine pour se créer leur propre moteur 3D à moindre coût. Quand on sait que la licence pour un moteur 3D de cette qualité doit se négocier à moults brouzoufs, on comprend l'agacement de l'ami Newell. Par contre, non, downloader le code source ne vous permettra pas de jouer à Half-Life 2. Donc pas la peine de venir frimer sur les forums,il vous manquera toujours les données (notamment graphiques) du jeu. Au mieux vous prendrez une bonne grosse leçon de programmation dans la face.

Nota Bene : il ne s'agit évidemment pour l'instant que d'une rumeur hein, et on attend encore une "vraie" confirmation officielle (si elle arrive un jour). Mais même si la taille de la boulette la rend un peu dure à avaler, il aurait été dommage de ne pas vous en parler.

Deuxième Nota Bene : il semblerait que l'info se confirme, non pas de manière "officielle", mais de manière "officieuse" dirons nous pudiquement. Je serais Valve, je m'arracherais les yeux en place publique pour avoir traité ma sécurité informatique avec autant de désinvolture...

Troisième Nota Bene : hmmm, après avoir téléchargé l'objet du délit, il s'avère assez limpide qu'il s'agit d'un bon gros fake. Un fake habile, qui brasse suffisamment de code pour semer le doute, mais un fake quand même.

Tribune libre