Une grosse claque sans délai indu
- Éditeur Atlus
- Développeur Arc System Works
- Sortie initiale 20 nov. 2014
- Genre Combat
Persona 4 : Arena était la collaboration improbable entre le mythique développeur de jeux de baston Arc System Works et le vénérable créateur de JRPG Atlus. Il est surtout connu pour avoir été l'un des seuls jeux zonés de cette génération, nous laissant, nous pauvres européens, attendre pendant plus d'un an sa sortie. Du coup, quand la suite débarque sans aucun délai, c'est un peu la fête au village.
L'histoire
Une bande d'adolescents vivant dans la petite ville champêtre d'Inaba se voit doter de pouvoirs magiques prenant la forme de "Personas". Tout allait plus ou moins bien pour eux jusqu'à ce que la ville subisse une coupure générale d'électricité et soit engloutie par un immense brouillard cramoisi. Au cours de leur enquête, ils croiseront les personnages vétérans de Persona 3 eux-aussi impliqués dans cette sombre histoire. Plutôt que d'offrir une campagne par personnage comme dans Arena, Ultimax offre deux campagnes au joueur solo selon qu'il préfère suivre les aventures du groupe de Persona 3 ou Persona 4. À cela s'ajoute une campagne supplémentaire déblocable ainsi qu'un chapitre spécial fait pour un personnage DLC. Eh oui, l'ex-flic psychopathe Adachi et la charmante Marie ne rentreront sur le ring que moyennant finances. Un peu dommage, surtout quand on sait que les américains pouvaient les télécharger gratuitement pendant une courte période.
Le principe
Les attaques ultimes déclenchent de véritables mini-cinématiques.
Du côté des vrais nouveautés, il y a bien sûr un bon paquet de persos qui disposent chacun de leurs particularités : l'idol Rise et ses satellites, Ken et le chien de combat Konohamaru, Yukari et son arc. Encore plus fort, chaque perso, ancien ou nouveau, dispose d'une variante "shadow" (doppelganger maléfique) reconnaissable à sa tête de psychopathe et ses yeux jaunes. Cette version troque pas mal de mouvements passifs et défensifs contre des attaques risquées et une barre de SP se remplissant très vite. Et niveau contenu, impossible de faire l'impasse sur le Golden Arena, mode survival où le personnage débloque de nouvelles attaques et compétences au fur et à mesure de sa progression.
Le multi
Sho existe en deux variantes combattant avec, au choix, une ou deux épées.
Pour qui ?
L'anecdote
Les versions "shadow" des personnages sont plus puissants mais également bien plus fragiles.
- Une liste de personnages impressionante
- De la baston Arc System Works qui n'oublie pas les débutants
- Pas mal d'ajouts et de corrections
- La fidélité au matériel d'origine
- Deux persos en DLC
Passage obligé dans les jeux de combats, les nouvelles itérations d'un même titre ne sont pas rares. C'est l'occasion de rajouter de nouveaux personnages jouables, d'effectuer des recalibrages de gameplay et autres. Dans le cas d'Ultimax, le cahier des charges est rempli admirablement bien. Les nouveaux combattants sont très chouettes à prendre en main, les petits ajouts de gameplay font la différence et il y a à boire et à manger question contenu. Que vous soyez un nouveau venu ou un vétéran d'Ultimax, la question de l'achat ne se pose pas. Indispensable.