C'est un fait : les jeux vidéo musicaux à base de périphériques n'ont plus autant la cote qu'il y a quelques années. Après avoir exploité le filon jusqu'à la moelle, il est normal de voir débarquer des productions à l'ancienne. En donnant un cachet musical à son aventure, Rhythm Thief & les Mystères de Paris tente de rafraîchir un concept en manque d'idées neuves. Partition réussie pour SEGA ou cacophonie ?
La carte de Paris est plutôt fidèle à défaut d'être agréable à parcourir.
Une histoire menée à la baguette
Le jeu musical pour tous
Un mini-jeu qui a du mordant : Fondue à l'oeuvre.
Ulala les références !
Les cinématiques sont à l'image du jeu : belles et colorées.
- La réalisation soignée
- Le gameplay diablement efficace
- De la fraîcheur dans un genre qui en avait besoin
- Des épreuves variées
- Le chien s'appelle Fondue
- Les modes multijoueurs en retrait
- La fonction gyroscopique et la 3D inutiles
Le titre de SEGA ne fait pas que surfer sur la vague Professeur Layton. L'aspect aventure/enquête est ici un moyen divertissant d'enchaîner des épreuves musicales réussies. Varié et joliment réalisé, Rhythm Thief & les Mystères de Paris a clairement sa place aux côtés de titres comme Elite Beat Agents, le Osu! Tatakae! Ouendan européen. Sa bande son jazzy se laisse apprécier avec douceur et Paris vu par les Japonais demeure un pot-pourri de clichés amusants. A consommer et écouter sans modération donc.