Porteur de trop nombreuses promesses, Fable représente pour beaucoup le moment où Peter Molyneux est passé du statut de game designer de génie à celui de « Beau Parleur, petit faiseur ». Qu'importe les médisances, la série souffle son septième anniversaire avec l'arrivée du troisième opus du faiseur. L'heure de la réconciliation est-elle enfin arrivée ?
Le roi Logan, aussi maléfique que sa pilosité faciale.
Monarchie pas très parlementaire
Abus de Pouvoir
La guilde des héros est encore présente, enfin ce qu'il en reste.
Que reste-t-il de nos amours ?
Le voyage se fait maintenant de manière instantanée.
- L'humour anglais à son firmament
- Une direction artistique de bonne facture
- Le doublage enchanteur
- Des quêtes secondaires très travaillées
- Très court pour un Fable
- L'histoire qui finit en eau de boudin
- La partie "régence du royaume", très poudre aux yeux
Bien essayé Peter ! Tu m'as presque eu avec ton profil bas sur ce troisième opus mais, encore une fois, tes quelques promesses s'évaporent. Un royaume à gérer ? Juste quelques choix à effectuer. Une révolution ? Une demi molle plutôt. Une interface repensée ? C'est sûr mais pas dans le bon sens. Rassures-toi, ces tares ne sont que des détails Peter, car j'aime Albion, j'aime avoir des relations extraconjugales comme un DSK des temps anciens, j'aime l'humour anglais et la superbe patte graphique Lionhead. Mais la prochaine fois, ça serait quand même bien de renouveler la formule.