- Éditeur Majesco
- Développeur Double Fine Productions
- Sortie initiale 3 févr. 2006
- Genres Action, Aventure
Vous vous souvenez certainement de Psychonauts, le dernier bébé de Tim Schafer ? Nous vous en avons parlé moult fois déjà, et notamment en octobre dernier, à l'occasion de nos premières impressions sur le jeu. Et bien ça y est, après Full Throttle et Grim Fandango, nous avons enfin eu son nouveau délire entre nos mains toutes moites. C'est l'occasion rêvée de vous faire un compte-rendu détaillé de la bête.
Si vous brûlez ces satanés écureuils psychopathes, d'autres animaux vous le rendront bien
Raz, pirate de l'esprit
Premiers pas, plus ou moins accompagnés
Les quelques mini-jeux vous permettent surtout de peaufiner votre maîtrise des pouvoirs psy
Une multitude de pouvoirs et d'univers...
L'esprit de l'artiste en mal d'inspiration possède l'identité graphique la plus forte
... d'où une multitude de gameplays
Recrutez de vaillants soldats paysans, et montrez à Napoléon que Fred Bonaparte, c'est un gars qui en veut
- Le look des personnages, qui leur donne une vraie identité
- Un humour de tous les instants, occilant entre satire, loufoquerie et cynisme
- La richesse des univers et du gameplay
- Une localisation exhaustive et excellente
- Les petites réflexions audio lors d'actions insignifiantes
- Psychonauts et Ankh : le retour du Lucas Art style ?
- Une richesse qui peut ne pas captiver le joueur par moments
- Le sentiment que les faiblesses du gameplay n'ont pas été corrigées mais compensées, d'où certains réglages approximatifs
- Une 3D mal appréhendée : problèmes de caméra
- Une maniabilité agaçante lors des passages de précision
Voici donc un jeu possédant une personnalité indéniable, doublée d'un humour décapant servi par une localisation exemplaire. Mais surtout, il offre un gameplay riche et varié, conduit par un scénario bien ficelé. De bonnes petites idées agrémentent le tout, comme un système de sauvegarde automatique bien fichu qui se déclenche lors des (nombreux) chargements, et toute une batteries d'aides efficaces pour tout joueur en difficulté. Oui mais voilà, le tableau est terni par une technique fébrile sur PS2, qui se manifeste par d'occasionnelles mais perturbantes chutes de frame-rate. Et la maniabilité est perfectible autant que les angles de caméras sont douteux, ce qui devient surtout problématique lors des dernières heures de jeu. Par ailleurs, la richesse du gameplay a aussi son revers : avec de nombreux univers et gameplays différents, le joueur trouvera-t-il toujours son compte ? Une interrogation qui rappelle Beyond Good & Evil, un problème qui ne troublera que ceux que la phase infiltration de ce dernier avait lassé par son manque de profondeur à la longue. Un titre qui respire la fraîcheur malgré ses quelques défauts et dont il serait dommage de se priver, surtout au prix doux auquel il est proposé.