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On trouve vraiment de tout dans le domaine des jeux de gestion. De l'hôpital en folie au parc d'attraction en passant par une ville ou une équipe de fous du ballon, le genre se développe en de multiples déclinaisons. Trois ans après un Zoo Tycoon convainquant, Microsoft nous revient avec la suite de sa gestion de parc animalier. Une petite évolution visuelle sans bouleversement de gameplay, c'est ainsi que l'on pourrait résumer cette suite.
A vous de choisir où débuter l'aventure
Zoo en folie
Gérer un zoo n'est peut être pas le rêve de la plupart des enfants. Nous y sommes tous déjà allés au moins une fois, mais jamais nous ne nous sommes demandé ce que représentait exactement l'envers du décors. C'est pourtant un aperçu de cette tâche que nous confie Microsoft aujourd'hui. Une fois votre mode de jeu (construction libre, scénario ou campagne) et votre terrain de départ sélectionné parmi les différentes zones du monde, vous devenez le dieu du zoo. Ainsi tout ou presque est sous le contrôle du joueur : le choix des bâtiments, le contrôle des tarifs, des routes, la gestion du personnel et des attractions. Rien que cela suffirait déjà à occuper certains joueurs pendant de longues heures tant le choix est vastes, puisque plus de 300 objets sont disponibles, allant du simple banc public au marchand de glace. Mais cela n'est rien à côté du cœur du jeu, ceux pour lequel le public se déplacera en nombre, ceux qui vous causeront le plus de tracas aussi : les animaux.
Zoologie appliquée
Le tutorial vous prend parfois pour un habitant de votre zoo...
A l'image du premier Zoo Tycoon, la gestion de votre population animale reste un défi qui demandera patience et bon sens. Pour nous aider dans cette lourde tâche, on retrouve l'encyclopédie animale, contenant toujours son lot d'évidences (on se doute bien qu'une girafe en Sibérie n'a qu'une espérance de vie très courte) et un vétérinaire nous offrant ses bons conseils sur la manière de maintenir en vie nos petites bêtes. Car nos bestioles ne se conteront pas de ce qu'on leur offre, il vous faudra les choyer, leur offrir un petit paradis personnel (en évitant de contraindre une gazelle et un lion à partager le leur) et être aux petits soins pour eux avant de laisser mère nature faire son œuvre. On notera tout de même que le jeu ne semble offrir qu'une trentaine d'espèce au total, soit moins que dans le premier opus. Heureusement, devant tous ces éléments à gérer, on retrouve une interface et un gameplay assez simples à prendre en main, accompagné d'un tutorial vous expliquant ce que vous devez savoir tout en restant assez intuitif pour ne pas perdre le joueur pressé.
Quelques craintes tout de même
Un flamand rose vu de près.
Vous l'avez probablement compris, Zoo Tycoon 2 ne renouvelle pas vraiment le genre. En fait, seule l'apparition de la 3D et ce qui en découle (la transformation du terrain ou encore la possibilité de circuler dans le parc en vue à la première personne, dans la peau d'un visiteur) apporte un peu de nouveauté. Par contre, ce passage a des conséquences techniques, le jeu souffrant de nombreuses saccades sur une machine puissante. On regrette aussi que le graphisme ne se montre pas plus réussi, ni en vue globale ni en vue visiteur où il se montre assez minimaliste. On notera enfin que la beta comprenait son lot de bugs, du peu gênant (la disparition brutale de la musique) au plus problématique (comme certaines fenêtres partiellement hors écran). Il reste donc à espérer que Microsoft corrige le tir d'ici la sortie française fin novembre.