- Éditeur Rockstar Games
- Développeur Rockstar Games
- Sortie initiale 30 avr. 2010
- Genres Action, Aventure, Monde ouvert, Third Person Shooter
Rarement un titre de preview n'a été plus exact. En effet, les petits amis de RockStar San Diego nous ont fait vibrer en "hands off". Autrement dit, nous n'avons pas pu appuyer sur les touches pour faire vivre notre cowboy John Marston. Mais bon Dieu, ça roxx du poney!
Quel panache de modélisation tout de même.
I'm a poor lonesome cowboy
Et oui, il en fallait s'en douter, notre desperado virtuel n'a pas une tripotée d'amis fidèles avec lesquels il peut jouer toute la journée au football. Bien au contraire, c'est parce que ses traîtres de potes lui ont tourné le dos que John Marston les pourchasse jusqu'à plus soif. Entre New Austin, West Elijah et la frontière mexicaine (là où se déroulait la démo), il est long le trajet de la pénitence. Long mais beau, indéniablement, le moteur graphique Euphoria ayant pris quelques anabolisants au passage. Alors on prend la route sur son cheval impeccablement modélisé, puis vient la première demande. Un pauvre chicanos nous supplie de l'aider. Pas bégueule, le justicier s'approche... Et boom! Du "horse jacking" en direct live! Le salopard se barre à toutes berzingues sur Tornado. Une seule chose à faire : le flinguer dans le dos. Gentleman non? Allez, c'est pas bien grave, la vie continue! Surtout qu'un petit village mexicain nous accueille pour boire un coup et nous donner du boulot.
RockStar Social Club
Les planques du pauvre ne manqueront pas de vous sauver.
Enfin du boulot, un chapitre pour être plus précis. Fini les allers-retours sans fin, la cantonnade missions/missions des univers bacs à sable. Ici, vous pouvez rechercher un bandit manchot tout en remplissant multitudes de quêtes annexes parfois aléatoires... Ou pas. Enfin je veux dire que si vous préférez être un enfant de salaud et voir votre tête mise à prix, aucun problème. A vous d'être seul juge de vos jauges d'honneur et de réputation. Pour le coup, les démonstrateurs ont décidé de passer du bon côté en arrachant l'affiche fraichement apposée par le shérif. Du taff en perspective donc. Devant le cycle jour/nuit, c'est le règne de Morphée qui reprend les rênes. Pourquoi ne pas alors se détendre avec quelques filles de joie tout en jouant au blackjack avant de repartir à la conquête de l'ouest en mode campeur. Toutefois écartez-vous du chemin, on ne sait jamais si un chacal rôde dans le coin.
Le soleil vient de se lever
Comment s'éclater avec de la dynamite.
Encore une belle journée qui s'annonce. Les gorges sèches du canyon reflètent de toute son âme la pauvreté aride qui flotte dans l'atmosphère. Le soleil cogne encore plus dur que la veille, comme s'il savait que le crâne rouge sur votre radar était l'ennemi à trouer. Sur la route, vous décidez d'aller voir Abraham Reyes, indépendantiste qui s'envoie en l'air à la moindre occasion (vous n'en perdrez pas une miette). A vous deux, le petit fort en bois de cagette va littéralement plier sous quatre chevaux et quatre barils de TNT. D'ailleurs il est malheureux d'assister à ce carnage chevalin. Bref, à l'intérieur de ce foutoir digne de Bud Spencer, la distribution de balle dans le buffet grâce au Dead Eye (sorte de Bullet Time nyctalope) est à volonté. Les déséquilibres sont nombreux tout comme les réactions improbables des francs tireurs... Succulent. Dix minutes après, cinquante hommes morts plus loin et une douzaine de vautours au-dessus des cadavres, vous découvrez, Stop! Pas de spoil sur Gamatomic! Dites vous juste que pour une version non définitive (le jeu sort en avril), ça sent bon l'évolution de l'open world.