Comme un boss
Septième épisode de la série principale, Yakuza : Like a Dragon avait le même but que ses prédécesseurs : renouveler sans cesse son archétype (celui du yakuza, membre de la pègre japonaise) afin de toujours donner au joueur l'envie de revenir. Et le moins que l'on puise dire, c'est que le résultat s'avère concluant.
L'histoire
Sans en dire plus afin de ne pas gâcher inutilement la surprise, sachez que Like a Dragon a surtout la force de vous faire rapidement oublier Kiryu Kazuma : sans être meilleur (chacun ses goûts), Ichiban est une alternative plutôt judicieuse à l'ancienne figure de la série. Quand le protagoniste initial était sage, celui-ci sait parfois être impulsif. De ce fait, le titre apporte déjà une petite nuance bienvenue par rapport à ses prédécesseurs.
Le principe
La modélisation des personnages principaux est toujours aussi impressionnante. Ici, Arakawa.
Le parti pris est amusant, mais il se révèle surtout très bien fichu. Au fil des heures, vous vous rendez compte que Like a Dragon conserve les forces de la série tout en y appliquant un côté jeu de rôle. Un bon exemple s'avère être la gestion des combats : bien que se jouant au tour par tour et incluant toutes les composantes du genre (altérations d'état, compétences, etc.), le titre conserve sa fougue d'autrefois. Pour cela, il se repose sur la mise en scène. Chaque combat prend directement place dans les rues des villes, avec des transitions simples mais efficaces. De plus, contrairement à d'autres titres, Like a Dragon permet d'enchaîner les attaques avec une certaines rapidité, ce qui confère un certain dynamisme à l'ensemble.
Il faut parfois avoir la sagesse de laisser passer les ennemis.
La technique
Vous pouvez attaquer, parer, utiliser des objets ou compétences... comme dans tout RPG.
Pour qui ?
Bien sûr, Yakuza reste Yakuza : les mini-jeux sont nombreux. Ici, évitez de vous endormir.
L'anecdote
Le jeu comporte aussi des niveaux prenant la forme de donjons.
- Un héros attachant
- Un changement de genre ambitieux pour un possible épisode de transition
- Une vraie envie de bien faire, et notamment dans l'aspect RPG
- Quelques scènes à la mise en scène impressionnante
- Une belle générosité, avec la conservation des mini-jeux
- Du contenu s'étalant sur des dizaines d'heures
- Un scénario avec des thématiques fines et actuelles
- Probablement l'apogée d'une formule (qui devra passer le cap de la next-gen)
- Quelques cinématiques assez dingues visuellement
- Quelques longueurs, surtout au début
- Des textures qui font parfois taches
- Une version Series X boostée mais pas incroyable
Yakuza : Like a Dragon finit la génération en apothéose. C'est probablement ce qu'il faut retenir de ce septième volet au changement de gameplay rafraîchissant. Aussi généreux qu'à son habitude, le titre ne faiblit pas et le joueur se laisse porter par les péripéties d'Ichiban. C'est drôle, c'est fun, c'est malin, etc. Que demander de plus ? Rien... sur la génération actuelle du moins, car aucun doute que la série devra passer à la vitesse supérieure sur les nouvelles consoles.