Comme chaque année, les deux séries de foot PES et FIFA subissent leur mue pour le plus grand plaisir des fans. Pro Evolution Soccer 6 marque la fin d'une période : la série de Konami fait un ultime détour sur la 128 bits de Sony avant d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte sur nouvelle génération. Pourtant, ce qui aurait pu être un jubilé se transforme en semi-déception. L'ancien messie devenu roi montre quelques signes de fatigue dans ce qui risque d'être l'épisode de trop.
Le touriste de l'Inter est la tête d'affiche de ce sixième épisode.
De la samba et des pubs
Ligue Master en club et en sélection
Wayne Rooney au sommet de son art.
Entre potes, c'est mieux !
Sur le lobby, vous pouvez créer des groupes et des tournois.
La ligue 1 des 0-0
Les bleus avec leur équipement officiel.
Opération stade mort ?
Les limites techniques sont clairement atteintes.
La tactique pour les nuls
Lionel Messi en pointe face à Casillas.
We've got the feeling
Un Gerrard en forme est un atout individuel et collectif.
Carton rouge !
Malgré Cafu, la défense brésilienne est une vraie passoire.
- Ligue Master toujours très prenante
- Parfait à plusieurs
- Enfin la Ligue 1 sous licence
- Confort de jeu appréciable
- Peu de vraies nouveautés
- Lags persistants en ligne
- La Bundesliga à la trappe
- Défense passive et problème de sélection handicapant
Habitué à être sommet, PES 6 déçoit. Non pas qu'il soit mauvais, mais plutôt que la série ne parvient plus à se renouveler. Comme à chaque nouveau épisode, il apporte de nouvelle sensations et de nouvelles façons de marquer à maîtriser. Mais c'est trop peu pour avoir le sentiment de jouer à un titre entièrement refait. L'argument de la réactualisation de la base de données ne tient pas : si tous les transferts sont à jour et que de nouvelles licences ont fait leur apparition, les fans digèreront mal l'absence de la Bundesliga. Reste alors une Ligue Master toujours très prenante et un mode en ligne remodelé. A défaut de prétendants suffisamment dangereux, le roi PES reste sur son trône, en attendant la révolution nouvelle génération.